Maroc

Région Casablanca-Settat : le TGV économique !

C’est la région de tous les possibles ! Au fil des décennies, la Région Casablanca-Settat, a pu confirmer et préserver sa place de locomotive de l’économie nationale. 

Au fil des décennies, la Région Casablanca-Settat a pu confirmer et préserver sa position de dynamo de l’économie nationale et ce, dans tous les secteurs d’activité. Elle représente, à elle seule, plus du tiers du PIB national, avec un pourcentage de 36,2%. La région est considérée comme la plus dynamique à l’échelle nationale, le taux d’activité y avoisinant les 50%. Industrie, services, agriculture, BTP, tourisme, immobilier, artisanat, développement durable, pêche, enseignement, santé… tous les secteurs s’y sont fortement développés et elle continue toujours à exercer un attrait certain sur les investisseurs de tous horizons.

Troisième destination touristique du Maroc, Casablanca-Settat a du potentiel à revendre, avec son climat modéré et ses 360 km de littoral atlantique. Son architecture et son patrimoine art déco, ses golfs, ses musées, ses kasbahs, ses forêts, son artisanat, ses loisirs et divertissements, constituent autant d’atouts qui viennent s’ajouter à la panoplie des points positifs qui la caractérisent.

La Région Casablanca-Settat abrite la Bourse des valeurs et la plupart des sièges des grandes entreprises, notamment ceux des banques, des assurances et des grands groupes tant nationaux qu’internationaux, confirmant sa place de cœur économique du Maroc. Sa vocation financière se trouve, désormais, renforcée par la place CFCA, le centre financier numéro 1 en Afrique, où des avantages considérables sont mis à disposition des investisseurs visant les marchés marocain et africain. Bref, c’est la région de tous les possibles !

2 MMDH d’investissement
La région Casablanca-Settat connait, de fait, un mouvement et une croissance perpétuels. C’est un chantier à ciel ouvert, où les investissements reprennent de plus belle, après une période de ralentissement due à la crise sanitaire. D’ailleurs, le budget 2022 a été alloué en grande partie à l’investissement qui accapare plus de 90% de l’enveloppe globale. «Nous sommes à peu près à 2 MMDH d’investissements (1,9 MMDH), même si le chiffre est provisoire et qu’il sera amené à connaître des changements au mois de mars. Ces changements seront peut-être encore plus favorables à l’investissement», avait indiqué Abdellatif Maâzouz, président du Conseil de la région, dans une déclaration à la presse. Ainsi, près de la moitié de ce budget, soit 915,6 MDH, est destinée aux projets déjà programmés ou en cours de réalisation et qui font l’objet de conventions scellées par la région. L’autre moitié sera répartie entre la mise en œuvre de la vision du Conseil pour le développement de la région (505 MDH) et le financement des projets qui seront approuvés au cours des prochaines sessions (520,4 MDH). La seconde moitié est essentiellement destinée à la préparation de conditions d’amélioration de l’entrepreneuriat et de la création de richesse, et donc de l’emploi, au sein de la région. Une partie a été également affectée aux efforts de désenclavement du monde rural ainsi qu’aux projets liés aux domaines de la santé, de l’éducation et du sport», selon le président du Conseil.

Des projets structurants
Parmi les projets structurants inscrits au budget 2022, figurent la réalisation d’un Complexe régional de formation et de développement des compétences, dédié aux domaines de la santé et du secours médical, la réalisation d’un programme de réinsertion par l’activité économique, des activités d’auto-emploi génératrices de revenus (AGR), la réalisation de projets touristiques sur les rives des barrages de la région, le raccordement des zones rurales aux réseaux d’assainissement et d’eau potable et l’acquisition de véhicules de transport scolaire au bénéfice des communes rurales. S’ajoutent à ces projets, ceux relatifs à la réhabilitation et la conservation de sites d’intérêt biologique ainsi que la contribution à la réalisation des lignes de tramway et de bus à haut niveau de service (BHNS), ainsi que plusieurs projets d’infrastructure, dont des tronçons des routes nationales 1 et 7 et des routes régionales 315 et 316, ainsi que la route Casablanca-aéroport Mohammed V et la rocade de Benslimane. Aujourd’hui ce qui est sûr c’est que la région ne cesse de poursuivre sa croissance. Toutefois, des avancées majeures restent à accomplir. La région  connaît, en effet, des disparités qu’il faut absolument  résorber.

Sanae Raqui / Les Inspirations ÉCO Docs


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