Parlement : Les députés africains listent leurs priorités
C’est aujourd’hui que les députés africains approuvent leur plan d’action pour l’année 2017, en attendant la présentation de la vision de l’Afrique sur le changement climatique le 12 novembre. Les parlementaires africains tentent également de synchroniser leur orientation législative en vue d’adopter la nouvelle génération des lois dans des délais raisonnables.
Après l’adoption du rapport annuel par le Comité exécutif de l’Union parlementaire africaine (UPA), c’est hier que les présidents des instances législatives ont dû se prononcer sur le contenu de ce document, jugé crucial pour l’uniformisation des efforts des élus du continent. «Il est question de l’application des décisions et des recommandations de la Conférence des présidents de l’union parlementaire», dont les travaux se terminent aujourd’hui, le 9 novembre. Les amendements apportés lors de cette 39e session concernent essentiellement le règlement intérieur de l’union ainsi que le programme annuel et le projet du budget au titre de l’année 2017.
Les femmes parlementaires de 28 pays africains ont également tenu une réunion au cours de cette session avec un seul point à l’ordre du jour, la lutte contre la traite des femmes et des enfants. Pour la réunion des présidents prévue aujourd’hui, la préparation de recommandations communes en vue de leur présentation à la COP22 reste le principal souci. Outre le renouvellement des lois selon un plan législatif échelonné au cours de l’année 2017, les députés africains devront également proposer des mesures d’accompagnement pour l’accès au financement, ainsi que pour la concrétisation des objectifs du développement durable. Il est à noter que les députés du continent devront accélérer la procédure législative concernant les modalités d’adoption des lois sur le climat, en vue d’une transposition efficace de l’Accord de Paris. Des groupes d’experts devront être associés en vue d’élaborer des projets de lois réalistes.
En tête de ces nouvelles législations figurent les lois sur la couverture des risques catastrophiques, de même que le contrôle sur les départements chargés de l’environnement devra s’accentuer au sein des parlements africains, avec l’exigence de la présentation d’un rapport annuel relatant les mesures prises pour la protection des citoyens contre les dérèglements climatiques. La feuille de route de 2017 englobe également la mise en place de mécanismes destinés aux ONG chargées du climat, lesquelles devront être concertées sur toutes les nouvelles législations.