Maroc

Ouverture du 10e Congrès national de la route à Al Hoceima

Le 10e Congrès national de la route a ouvert ses travaux ce lundi à Al Hoceima, sous la thématique : «Le réseau routier face aux défis de financement et de gouvernance», avec la participation de plus de 700 personnes, dont des personnalités marocaines et étrangères et des experts nationaux et internationaux, rapporte la MAP.

La cérémonie d’ouverture dudit congrès s’est tenue en présence du chef de gouvernement, Saad Eddine El Othmani, de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, Abdelkader Amara, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi et le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Noureddine Boutayeb.

Organisé par le département d’Abdelkader Amara, en partenariat avec l’Association marocaine permanente des congrès de la route (AMPCR), ce rendez-vous de trois jours se veut une opportunité pour les spécialistes routiers nationaux et internationaux pour renforcer leur collaboration, échanger leurs points de vue et discuter des mesures et des tendances innovatrices dans le secteur des routes.

Cette grande manifestation sera aussi une occasion pour répondre aux préoccupations des spécialistes de ce domaine afin d’arriver ensemble à relever les défis et surmonter les entraves. Le programme de cette 10e édition du congrès, qui se poursuit jusqu’au 26 septembre, comprend une séance plénière et des tables rondes sur, notamment, «le réseau routier et le développement régional face au défi du financement» et «l’encadrement des professionnels de la route : État des lieux et perspectives d’évolution». Cette rencontre discutera ainsi des différents sujets relatifs aux défis de financement et de gouvernance auxquels ce secteur vital est confronté.

Enfin, les travaux du congrès sont structurés en sept ateliers axés sur différentes thématiques, dont le «Financement des infrastructures routières», la «Gouvernance du secteur routier», la «Géotechnique routière», l’«Exploitation routière» et le «Développement du réseau routier au défi de l’acquisition du foncier». L’effort d’investissement de l’État dans le secteur des infrastructures routières devrait augmenter de manière significative durant la période 2018-2021, pour atteindre plus de 28 MMDH, à raison de 7 MMDH chaque année, a ainsi indiqué Abdelkader Amara.

Et le ministre de noter que le réseau routier classé s’établit à plus 57.300 km, dont 43.300 km de routes revêtues, 1.200 km de voies express et 1.800 km d’autoroutes en service, ajoutant que le parc d’ouvrages d’art compte 9.900 unités. Le secteur des transports représente 6% du PIB et emploie environ 10% de la population active urbaine, a-t-il précisé. Et de conclure sur l’impératif de «disposer d’infrastructures routières adaptées, bien aménagées et en bon état permettant d’assurer le déplacement des personnes et les échanges des biens dans de bonnes conditions de sécurité».


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