Nouveau modèle de développement : Le point de vue du PUD
Le secrétaire général du Parti de l’unité et de la démocratie (PUD), Ahmed Fitri a livré, jeudi à Rabat, la vision de son parti sur le Nouveau modèle de développement dans le cadre de la séance d’écoute organisée par la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD).
Le Nouveau modèle de développement doit être équitable et exige une mise en œuvre sur le terrain, a indiqué Fitri dans une déclaration à la presse, à l’issue d’une réunion avec les représentants du PUD.
Il a précisé que ce modèle doit se baser sur la lutte contre la corruption sous toutes ses formes, l’instauration d’une justice sociale et la résolution des problèmes auxquels fait face le citoyen, tout en rétablissant la confiance dans l’action politique et partisane et dans les institutions.
Le responsable a souligné que le terrain doit être préparé pour ce projet, mettant l’accent sur l’importance du renforcement de l’édification démocratique en tant que pilier et base sur laquelle doit reposer ce processus et de l’implication de l’individu dans ce projet.
Le PUD était également représenté par les membres du bureau politique, Abdelmalek Dahchour, Mohamed Fitri, Asmae Arbaoui, Mohamed Hamouch et Driss Toulali.
La CSMD a tenu, depuis la semaine dernière, des réunions avec les représentants du Parti authenticité et modernité (PAM), du Rassemblement national des indépendants (RNI), du Mouvement populaire (MP), du Parti justice et développement (PJD), de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), du parti de l’Istiqlal (PI), du Mouvement démocratique et social (MDS), du Parti du progrès et du socialisme (PPS), de l’Union constitutionnelle (UC) et du Parti de la gauche verte (PGV).
La Commission s’est également réunie avec les représentants de l’Union marocaine du travail (UMT), de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), de la Confédération démocratique du travail (CDT), de l’Association marocaine des présidents des Conseils communaux (AMPCC), de l’Association des Régions du Maroc (ARM) et de la Fédération des Chambres d’artisanat (FCA).
La CSMD avait décidé, le 24 décembre dernier, de procéder à l’écoute des institutions et des forces vives de la nation incluant les partis politiques, les syndicats, le secteur privé et les associations, et ce, dans un esprit d’ouverture et de construction commune.
Dans cette même logique de participation et d’inclusion, la CSMD avait fait savoir qu’elle mettra en place une plateforme digitale permettant de recevoir et de collecter les contributions et les idées soumises par les citoyens, afin d’enrichir le débat et de partager les expériences et les réflexions.
La Commission organisera également une série de réunions de terrain pour écouter les citoyens et les différentes composantes de la société marocaine dans l’optique de consolider l’esprit d’interaction et d’ouverture qui caractérise son travail.