Maroc

Mobilité électrique : Ces métropoles françaises qui ont misé sur l’autopartage électrique

Panorama de quelques métropoles françaises qui ont franchi le pas de la mobilité électrique, en favorisant la mise en place de services d’autopartage.

L’économie du partage et le véhicule électrique, deux «tendances» qui séduisent de plus en plus les Français, ne pouvaient que se rencontrer. C’est ainsi qu’ont essaimé les services d’autopartage de véhicules électriques, dans les principales grandes villes du pays comme dans certaines communes à la taille plus modeste. Notre petit tour d’horizon non exhaustif nous mène successivement à Paris, Lyon, Bordeaux, Nice et Mayenne.

Paris
Le service d’autopartage Autolib’, qui a fêté récemment ses cinq ans, connaît un vrai succès dans la capitale. Il comptabilise ainsi plus d’un million de réservations depuis sa création, quelque 6.300 places de stationnement reliées à des bornes de recharge (sur 1.100 stations) et pas moins de 4.000 véhicules équipés de batteries au lithium polymère. En cinq ans, 320.000 personnes ont souscrit, au moins une fois, à l’abonnement d’un an. Autolib’ compterait environ 140.000 utilisateurs actifs.

Lyon
Du côté de Lyon et de sa métropole, aussi, on a misé sur la mobilité électrique notamment sous la forme de service d’autopartage, avec la création de Bluely (groupe Bolloré) dans la capitale des Gaules fin 2013. Le réseau se compose aujourd’hui de 100 stations pour 500 bornes de recharge, le double par rapport à son lancement. Bluely revendique aujourd’hui quelque 7.250 abonnés. Objectif pour 2017, atteindre les 175.000 locations sur l’année, contre 100.000 en 2016, confiait récemment la direction du service à l’AFP. À noter que les voitures Bluely (300 au total en circulation) seront bientôt disponibles à l’aéroport Saint-Exupéry (ce qui n’est pas encore le cas, par exemple, pour les aéroports parisiens). Et que les Bluecar (fabriquées par le groupe Bolloré) et les Renault Twizy (une quarantaine sur le réseau lyonnais) sont désormais épaulées par trente Citroën C-Zéro 100% électriques, dans le cadre d’un partenariat entre Bolloré et PSA.

Bordeaux
La métropole bordelaise a fêté les trois ans de son service Bluecub en début d’année. Plus de 6.650 personnes sont aujourd’hui abonnées à un réseau qui a doublé depuis sa création. Il compte désormais 200 véhicules Bluecar et Twizy électriques pour 76 stations. Comme à Lyon, des Citroën C-Zéro 100% électriques, au nombre de vingt, ont rejoint les Bluecar sur le réseau Bluecub. Lequel, disponible à Bordeaux et dans neuf communes avoisinantes, a été étendu à la ville d’Arcachon à l’été 2015, afin de faciliter les allers et retours nombreux entre la capitale girondine et le Bassin. Bluecub génère plus de 125.000 locations par an.

Nice
Parmi les premières à adopter l’autopartage électrique -il y a plus de six ans- la métropole Nice-Côte d’Azur dispose d’une flotte de 200 véhicules électriques (Peugeot iOn et Renault Zoé). Plus de 65 stations sont réparties sur le trottoir de la métropole. Auto Bleue, c’est son nom, compte près de 10.000 abonnés qui utilisent quotidiennement 204 points de charge (136 étant destinés pour le chargement des véhicules électriques privés). L’association Avere-France, qui prône le développement de la mobilité électrique sur l’ensemble du territoire, a d’ailleurs remis l’an dernier à la métropole azuréenne un Trophée des Territoires électromobiles pour l’année 2016, dans la catégorie «Territoires de plus de 100.000 habitants».

La Mayenne s’y met aussi
L’autopartage de véhicules électriques n’est pas que l’apanage des grandes agglomérations. Preuve en est, peut-être, la mise en place d’un service au cours du printemps dans le nord de la Mayenne, plus précisément au cœur de la communauté de communes du Mont des Avaloirs, où vivent près de 18.000 habitants, à la frontière avec l’Orne. «Avant, on pensait que les voitures électriques en autopartage étaient réservés aux villes. C’est formidable de les voir se développer en milieu rural ! », s’est réjouie la ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, lors de l’inauguration du service début février. C’est la société Clem’ (ex-Mopeasy), déjà initiatrice d’un projet d’autopartage électrique dans une dizaine de communes de taille modestes en Île-de-France, qui en est à l’origine. 



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