Les pays arabes invités à renforcer leur sécurité
La Déclaration de Nouakchott a placé la cause palestinienne au centre de l’action arabe commune, en vue de parvenir à une solution globale et juste, sur la base de l’Initiative de paix arabe, l’Accord de Madrid, le droit international et les résolutions onusiennes y afférentes.
D’autre part, les dirigeants arabes ont rejeté l’immixtion dans les affaires intérieures des pays de la région, essentiellement celles provenant de l’Iran et qui sont de nature à constituer une menace pour la sécurité commune.
Ils se sont, à nouveau, penchés sur le conflit en Libye, encourageant les différentes parties à œuvrer au parachèvement de l’édification des structures de l’État et à combattre les groupes terroristes.
La Déclaration de Nouakchott a appuyé les efforts des autorités irakiennes à combattre l’organisation terroriste Daech.
Du côté du Yémen, les dirigeants arabes ont fait part de leur soutien au gouvernement légitime représenté par la président Abd Rabbo Mansour Hadi. À cet effet, il a été décidé la tenue de la prochaine session ordinaire du Sommet arabe au Yémen.
Les pays arabes espèrent également voir le conflit syrien s’achever, tout en préservant l’unité de ce pays, son indépendance et la dignité de ses citoyens, conformément à la déclaration de Genève, du 30 juin 2012.
D’autre part, le Sommet arabe a appelé l’ensemble des pays de la région à une participation «agissante» à la COP22, en novembre prochain à Marrakech. Les dirigeants arabes ont ainsi affiché leur détermination à encourager l’économie verte.
