Maroc

Les chantiers de l’UA

Le 26e Sommet de l’Union africaine, qui s’est tenu  samedi 30 janvier dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba, a été l’occasion pour les dirigeants du continent d’évoquer, encore une fois, les grandes préoccupations de l’heure. Au terme de cette rencontre semestrielle des présidents africains, les chefs d’État du continent ont choisi leur homologue du Tchad pour présider aux destinées de l’instance panafricaine pour un mandant de 12 mois. Déby remplace ainsi le président zimbabwéen Robert Mugabe, dont le mandat semble être passé très vite, sans qu’aucune grande réalisation ne soit remarquée. Il ne faut pas être surpris : Robert Mugabe est persona non grata dans de nombreuses capitales du monde, notamment occidentales, pour la simple et bonne raison qu’on lui en veut, depuis la réforme agraire nationaliste qu’il a engagée dans son pays au début des années 2000. Avec le président tchadien, désormais considéré comme «le gendarme du Sahel», les choses devraient peut-être bouger un peu, car Déby est le commandant en chef de la lutte contre les groupes armés tels que «Boko Haram» au Nigeria, ou encore «AQMI» et autres «Ansar Dine» dans le Sahel. Quoi qu’il en soit, il est une nouvelle fois urgent de rappeler que le combat pour la pacification des foyers de tensions ne doit pas reléguer au second plan les impératifs socio-économiques sur le continent.
Carlos Lopes, le chef de la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique, a certes raison lorsqu’il avertit que la plupart des Africains vivent en dehors des zones de conflits. À cette majorité silencieuse, il faudrait aussi accorder la priorité.


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