Maroc

La HACA veut une co-régulation pour le secteur en Afrique

La Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) dispose déjà d’une banque de données accessible à tous les opérateurs, permettant à ces derniers une co-régulation sur la base d’une information mutuellement partagée.

La ville de Fès a abrité pour la première fois la Rencontre inter-réseaux entre les régulateurs africains et ibéro-américains de l’audiovisuel. Cette rencontre, qui se déroule du 16 au 18 mars, a été organisée par la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) en partenariat avec les présidences du Réseau des instances africaines de régulation et de la communication (RlARC) et de la Plataforma de Reguladores del sector audiovisual de Iberoamerica» (PRAI).

L’objectif est de réunir, pour la première fois, les membres des deux réseaux et de permettre l’établissement de relations d’échange et de coopération entre les régulateurs membres du RIARC et de la PRAI, ainsi qu’un échange d’expériences et d’expertises en matière de régulation de la communication audiovisuelle, au vu notamment des problématiques et défis communs auxquels font face les régulateurs africains et ibéro-américains.

Pour le DG la HACA, Jamal Eddine Naji, «il faut mettre en place un système de co-régulation pour le secteur de l’audiovisuel en Afrique». «Nous prônons, comme modèle et standards pour l’avenir, un système de co-régulation que nous défendons», déclare ainsi le DG. Cela étant, il faut noter que la HACA dispose déjà d’une banque de données accessible à tous les opérateurs, leur permettant une co-régulation sur la base d’une information mutuellement partagée.  Quant à Ibrahim Sy Savané, président de la HACA-Côte d’Ivoire et président en exercice du Réseau francophone des régulateurs des médias (REFRAM), il est important de trouver des compromis pour mettre en place des normes et standards de régulation». Les participants à cette rencontre ont expliqué que le contexte actuel de libéralisation du champ médiatique auquel font face de nombreux pays émergents d’Afrique et d’Amérique latine, ainsi que la multiplicité des problématiques économiques, culturelles et sociétales qui y sont corrélées, incitent à une réflexion poussée autour du rôle des instances de régulation des médias en général, et de l’audiovisuel en particulier.

Parmi ces problématiques figure la politisation de ce champs, chose qui ne semble pas plaire à Kwasi Gyan-Apenteng, président en exercice du RIARC et président du NMC-Ghana. «Le système de régulation ne doit pas être politisé. Il faut aussi asseoir une coopération accrue en vue de donner plus d’efficacité à l’action de régulation», souligne Apenteng.  



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