L’Hôpital 20 Août se rapproche du grand public
L’hôpital casablancais compte sur la communication de proximité pour améliorer son image auprès des usagers et faire découvrir aux citoyens plusieurs services jusque-là inconnus des patients. Une enquête de satisfaction sur les services rendus en 2016 sur un échantillon de près de 400 personnes a permis d’apporter plusieurs correctifs durant cette année.
L’Hôpital 20 Août 1953 de Casablanca organisait, hier mercredi, une journée d’information pour faire découvrir au grand public son offre de soins, ses missions sanitaires relevant des services publics ainsi que les résultats d’une enquête de satisfaction pour l’exercice 2016.
La communication s’avère en effet un outil efficace pour améliorer la relation soignant-patient dans un contexte marqué par un débat autour de la qualité de l’offre de soins, de l’accueil et évidemment de l’efficacité des services des urgences. À travers cette journée, «nous pourrons mieux répondre aux besoins des citoyens, nous pencher sur leurs questions préoccupantes réelles en matière de prestation des soins», indique Leila Benhmidoune, directrice de l’Hôpital 20 Août à propos de cette initiative qui a été marquée par plusieurs interventions portant sur plusieurs aspects de la gestion quotidienne de cet établissement sanitaire dont la date de création remonte à l’année 1930.
Parmi les actions spécifiques qui ont été mises en place cette année, précise le professeur Benhmidoune, «la conception d’une brochure informative au service d’accueil des usagers présentant les informations nécessaires à connaître par les malades et les familles fréquentant le service, ainsi que la conception de nouvelles plaques signalétiques aux différents services». Le nouveau dispositif s’appuie aussi sur le projet d’élaboration d’un livret d’accueil destiné aux malades indiquant les modalités de séjour au sein de l’hôpital, accompagné par la redynamisation du service d’assistance sociale pour une plus grande disponibilité pour la prise en charge des cas sociaux. Une enquête de satisfaction a été réalisée au passage pour mieux cibler les correctifs à apporter.
Les usagers restent pour leur part peu enclin à user du téléphone pour la prise des rendez-vous, comme l’a montré l’enquête avec plus de 80% des patients qui ignorent qu’ils ont cette possibilité, de même 17% de l’échantillon interviewé entre mai et juillet 2016 se disent victimes de la corruption.