INDH. L’entrepreneuriat et les activités génératrices de revenus prioritaires
L’État et ses partenaires, au sein de l’INDH, ont pu lancer une nouvelle génération de projets qui concernent à la fois des activités génératrices de revenus et des infrastructures de base. Depuis le lancement de la 3e phase de l’INDH par le souverain, en septembre 2018, les programmes sont conçus en vue d’exercer un impact direct sur la vie de la population cible.
C’est ainsi que, dans le cadre de l’axe «Appui à l’entrepreneuriat», l’INDH a soutenu la pré-création de très petites entreprises, à travers un appui technique de 4.307 projets. Elle a, également, appuyé 723 projets en phase de post-création, au profit de 969 bénéficiaires, permettant la création de 3.244 emplois. L’appui financier de l’INDH est estimé à 71 MDH, pour un investissement global de 135 MDH.
A ce bilan d’appui à l’entrepreneuriat, s’ajoute le financement de 260 projets générateurs de revenus, au profit de 3.064 bénéficiaires, et ce dans le cadre de l’axe «Amélioration du revenu», ainsi que la réalisation de 13 études de chaines de valeur. L’investissement global est évalué 64,4 MDH, dont 28 MDH via l’INDH. Le bilan de l’année 2020, nouvellement publié à l’occasion de la fête de la jeunesse, insiste sur l’engagement fort de cet organisme, lequel se reflète à travers l’importance accrue accordée au soutien à la jeunesse.
Des financements exceptionnels
En dehors des réalisations mises en avant par le bilan de l’INDH, d’autres indicateurs montrent que le coût de l’aménagement de «la plateforme des jeunes» a dépassé les 113 MDH, de même que plusieurs conventions ont été signées pour l’amélioration de l’employabilité, avec 5.510 chercheurs d’emploi qui ont bénéficié de l’encadrement de l’INDH.
Pour les porteurs de projets, ce sont 330 initiatives qui ont bénéficié du concours budgétaire de l’État, sans oublier qu’au cours de l’année 2020, 74 commissions provinciales ont été créées pour statuer sur les projets éligibles au financement. Concernant le secteur de l’enseignement, le bilan d’étape dévoile une hausse de l’offre portant sur le préscolaire, avec 537 unités qui ont ouvert leurs portes aux enfants de moins de 5 ans, dans l’attente de l’ouverture prévue de 1.500 autres unités.
Dans un autre registre, les normes d’engagement des dépenses devront s’adapter au contexte de crise engendrée par la pandémie, et cela jusqu’à fin 2023. Les actions prévues dans le cadre des dépenses engagées par le budget de l’INDH se sont, en effet, élargies, sans oublier que l’entrée en vigueur des mesures de budgétisation des programmes de l’INDH concerne surtout les collectivités territoriales et le tissu associatif opérant dans la lutte contre la précarité.
Les critères pour bénéficier des programmes annuels et sectoriels en matière de requalification sociale, ainsi que des plans d’action annuels et des mécanismes destinés à réaliser des diagnostics et assurer le suivi et l’évaluation des projets et leur audit, sont désormais clairs pour les conseils élus ainsi que pour les ONG. La liste des projets, qui seront financés par les dotations de l’INDH, devra englober, également, «les programmes visant l’amélioration du revenu et l’intégration économique des jeunes, ainsi que les programmes de soutien destinés aux générations montantes».
Younes Bennajah / Les Inspirations ÉCO