Maroc

Fès. Le maire fait son bilan

Dans le cadre de la 5e édition des portes ouvertes du PJD dans la ville de Fès, le maire de la ville de Fès a élaboré une campagne de communication sur son bilan de mi-mandat dans ses différents arrondissements. Cette première partie a été dédiée à l’étude et à l’élaboration des projets alors que la deuxième partie de son mandat sera dédiée à la réalisation des projets structurants pour la ville.

Driss El Azami El Idrissi a présenté avec «fierté» son bilan de mi-mandat (2016-2018) pour la ville de Fès. Organisées dans le cadre de la 5e édition des portes ouvertes du PJD, le maire de la ville de Fès a tenu des rencontres dans les six arrondissements de la ville. Ces rencontres étaient une occasion pour le président de la commune et les présidents des arrondissements de présenter leurs bilans de mi-mandat en tentant de regagner la confiance des citoyens. Le bilan établi par ledit président de la commune présente les principales réalisations de l’équipe du PJD durant leurs trois premières années à la tête de la commune ainsi que le programme et les projets qui seront réalisés durant le reste de son mandat. Parmi les dossiers les plus importants qui ont été pris en charge par ladite commune, on trouve ceux en relation avec les dettes. En effet, entre 2016 et 2018, le budget de la commune de Fès a été grevé par le paiement de dettes, lesquelles ont été réduites de 487 MDH, outre les 449 MDH qui devront être payés d’ici 2021. Parmi ces dettes, on compte 150 MDH dus aux jugements non payés et datant de l’ancien conseil communal, plus de 272 MDH d’arriérés pour la consommation d’eau et d’électricité, 200 MDH dédiés aux salaires des fonctionnaires de la commune et 170 MDH pour le paiement des services assurés dans le cadre des partenariats publics privés. En parallèle de ces dettes se trouvent les recettes encaissées par la commune qui ont connu une diminution d’environ 1MMDH, dont 630 MDH dans le cadre de la cession de la Place champs de course, 300 MDH dans le cadre d’une cession de trains dans le lotissement Ouad Fès et près de 70 MDH prévus par la vente d’un terrain à proximité du boulevard Hassan 2. Durant cette période, la commune a également participé à l’élaboration de plusieurs projets pour l’aménagement et la réhabilitation du paysage urbain de la ville. Parmi ces projets, on trouve l’aménagement de huit espaces de stationnement de voitures dans l’ancienne médina avec une enveloppe de 400 MDH, le programme complémentaire pour la valorisation de l’ancienne médina de Fès 2018-2023 avec une enveloppe de 583 MDH, le programme d’aménagement urbain (2018-2022) à hauteur de 500 MDH, le programme d’aménagement des quartiers sous-équipés (2018-2022) avec une enveloppe de 500 MDH, un programme pour la réhabilitation du quartier de Moulay Driss avec une enveloppe de 41 MDH ainsi que la mise en place de plusieurs espaces verts.

Amélioration de la qualité des services publics
Durant cette période, les responsables de la commune ont procédé à la création pour la première fois d’un bureau de permanence 7/7j pour la légalisation dans tous les arrondissements de la ville. En matière de services de proximité, de contrôle et pour renforcer la gouvernance de ses services, la commune a procédé durant cette période à l’achat de 54 voitures de services de moyenne gamme et économique, de deux engins pour la maintenance de l’éclairage public et de 6 ambulances. Malgré l’achat de ce nouveau parc de véhicules, la facture énergétique de la commune a diminué d’1/3 par rapport à l’ancien conseil, passant de 3 MDH à près de 2 MDH. Dans le cadre de sa politique ville intelligente, la commune de Fès a lancé une application mobile qui permettra à tout citoyen doté d’un smartphone de pouvoir signaler tout dysfonctionnement constaté (Propreté, éclairage, voie publique), ainsi la commune reçoit actuellement les réclamations de manière instantanée et donne suite dans un délai ne dépassant pas 1 heure. Pour améliorer la qualité de ce service, une cellule dédiée à l’application a été mise en place au sein de ladite commune pour suivre en temps réel les réclamations, les remonter aux services concernés et assurer leur traitement dans les délais.

Éclairage public et parkings : un nouveau modèle en place
Dans sa gestion des services de l’éclairage public et des parkings, la commune a opté pour le choix du modèle de gestion de la SDL. En effet, les deux sociétés partenaires avec la commune ont été choisies et commenceront leurs programmes d’investissement début 2019. Pour ce qui est des parkings, la SDL va opter pour une technologie de pointe et compte mettre en place un système de RFID (Radio fréquence identification) et de NFC (Communication en champ proche). Ces deux systèmes vont permettre aux automobilistes de charger à l’avance leurs cartes magnétiques de stationnement qui seront consommées de manière instantanée (par secondes) à hauteur de 2DH/heure. C’est du jamais vu au Maroc. Quant à la deuxième SDL qui sera chargée de l’éclairage public, elle aura pour objectif d’assurer un taux de disponibilité d’environ 97% et une baisse de la consommation annuelle d’environ 60%. En effet, le contrat avec la société qui est d’une durée de 15 ans prévoit des investissements de l’ordre de 365,7 MDH. Ces fonds devront financer la reconstruction du réseau en LED, l’acquisition des candélabres et la mise à niveau du réseau aérien. Notons que les engagements et les niveaux de services contractuels tablent sur un taux de disponibilité de la lumière de 97%. 


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