Maroc

CGEM : Chakib Alj promet du «sang neuf» pour son second mandat ! (VIDEO)

Réélu à la présidence de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj promet de nouvelles têtes dans son équipe pour son second mandat. Cette annonce intervient après l’Assemblée Générale Ordinaire et Élective du 16 mai 2023, qui a réuni un grand nombre de membres effectifs de la CGEM.

Chakib Alj a, sans surprise, été réélu à la présidence de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) pour un second mandat de trois ans lors de l’Assemblée Générale Ordinaire et Élective du 16 mai 2023 de la CGEM au même titre que son binôme Mehdi Tazi, également réélu à la Vice-présidence Générale.

Cette Assemblée Générale Ordinaire et Élective a, comme on peut s’en douter, réuni un grand nombre de membres effectifs du patronat, constitués en personnes morales de droit marocain, exerçant une activité industrielle, commerciale, artisanale ou de service, et à jour de leurs cotisations. La réélection de Chakib Alj est un gage de continuité dans le travail accompli durant le mandat précédent. Cependant, de nouveaux défis économiques nécessitent une approche novatrice et la nécessité d’apporter du sang neuf pour relever ces défis est cruciale. La CGEM doit poursuivre son travail sur la consolidation et la modernisation de sa gouvernance, ainsi que sur l’offre de services structurés et à forte valeur ajoutée pour les entreprises.

Justement Chakib Alj a déclaré qu’il comptait introduire de nouvelles têtes dans son équipe pour son second mandat, en introduisant du «sang neuf». Cette annonce est cruciale pour plusieurs raisons. Tout d’abord, elle permettra de stimuler l’innovation et d’encourager des approches plus créatives pour résoudre les problèmes. Ensuite, elle évitera la complaisance et la stagnation en encourageant une culture de renouveau et de remise en question constante des pratiques existantes. Enfin, elle permettra de renforcer la diversité de l’équipe de direction en introduisant de nouveaux membres provenant de différents horizons et de différentes expériences professionnelles.

Approché par Les Inspirations ÉCO, après son élection et en marge de l’AGO, pour savoir s’il comptait reconduire la même équipe pour mettre en œuvre ses engagements pour ce second mandat, Chakib Alj confirme qu’il faut du sang neuf. «Nous sommes dans la deuxième mi-temps. Nous devons amener des joueurs nouveaux avec du sang neuf pour gagner le match».

Comment la rotation des membres peut aider la CGEM à rester pertinente
La nécessité de «sang neuf» au sein d’une organisation telle que la CGEM est importante pour plusieurs raisons. Tout d’abord, l’introduction de nouvelles idées et perspectives différentes peut aider à stimuler l’innovation et à encourager des approches plus créatives pour résoudre les problèmes. Les nouveaux membres peuvent également apporter une expertise et une expérience supplémentaires dans des domaines spécifiques qui peuvent être précieux pour l’organisation dans son ensemble.

En outre, la rotation des membres de l’équipe de direction peut aider à éviter la complaisance et la stagnation, en encourageant une culture de renouveau et de remise en question des pratiques existantes. Cela peut également aider à prévenir le risque de formation de groupes d’intérêts au sein de l’organisation, qui pourraient restreindre la prise de décision efficace et la mise en œuvre de changements nécessaires.

Enfin, la diversité de l’ensemble de l’équipe de direction peut également être renforcée par l’introduction de nouveaux membres provenant de différents horizons et de différentes expériences professionnelles. Cela peut aider à renforcer la représentativité de l’organisation et à mieux refléter les perspectives et les besoins de ses membres et de l’environnement économique et social dans lequel elle opère.

Quelles perspectives pour le deuxième mandat ?
De nouveaux défis économiques se présentent pour ce deuxième mandat de la CGEM. Les entreprises marocaines doivent s’adapter à de nouveaux enjeux, notamment la transition écologique, la digitalisation et la concurrence internationale.

La CGEM doit également poursuivre son travail sur la consolidation et la modernisation de la gouvernance, ainsi que sur l’offre de services structurés et à forte valeur ajoutée pour les entreprises. Mehdi Tazi, vice-président général de la CGEM, a présenté un bilan détaillé du mandat précédent lors de l’Assemblée Générale Ordinaire et Élective du 16 mai 2023. Il a souligné l’importance de la formation professionnelle, de la promotion de la recherche et développement et de l’innovation, ainsi que de l’accompagnement des entreprises dans leur décarbonation.

Chakib ALJ

Président de la CGEM

 

«Indubitablement, il convient d’intégrer de nouveaux éléments à même d’insuffler un second souffle à l’équipe en lice. Telle une partie de football, nous devons également recruter des talents novateurs et dynamiques afin de remporter la victoire. Il m’apparaît clairement que  cette stratégie s’avère essentielle pour assurer notre succès».

Mehdi TAZI 
Vice-président Générale de la CGEM

 

“Priorité à l’amélioration du climat des affaires !”

Quels sont les principaux défis à relever qui vous viennent à l’esprit maintenant que vous êtes réélu à la tête de la CGEM ?
Le défi numéro un est de continuer à améliorer le climat des affaires. Nous avons des chantiers sur lesquels nous devons travailler, car l’une des priorités fixées par Sa Majesté le Roi est l’opérationnalisation de la Charte d’investissement. Elle est en vigueur et pour qu’elle soit réellement efficace, l’environnement des affaires doit continuer de s’améliorer. Plus il sera favorable, plus la Charte sera efficace. La deuxième priorité, c’est qu’on doit pousser les secteurs de demain. Et dans les secteurs de demain, il y a par exemple le secteur de la technologie, dans lequel notre pays n’a pas la place qu’il devrait occuper. Par exemple sur le continent on est le douzième pays africain, alors qu’on pèse près de 5% du PIB du continent. Et donc là encore, on a des axes d’amélioration à faire dans ce sens.

 

Comment comptez-vous renforcer davantage la représentativité de la CGEM ?
Elle est déjà très représentative. Nous représentons plus de 75% du PIB national, et cela inclut des grandes entreprises ainsi que des petites entreprises. Nous avons une représentation dans la quasi-totalité des secteurs économiques. Donc, je pense que notre représentativité est solide. Cependant, nous devons continuer à renforcer notre présence dans toutes les régions du Maroc, conformément à la politique de régionalisation initiée par Sa Majesté le Roi. Nous allons donc poursuivre nos efforts en ce sens. Par ailleurs, nous sommes représentés au Parlement par 8 députés, et nous allons continuer à renforcer cette force de la CGEM.

 

Modeste Kouamé / Les Inspirations ÉCO


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