Al-Hoceïma : Le procès d’une vingtaine de détenus est ajourné au 17 octobre
Le procès des détenus du mouvement de contestation d’Al-Hoceïma a repris mardi à la Cour d’appel de Casablanca, dans une ambiance houleuse, avant d’être ajourné à la demande de la partie civile.
Après une première audience mi-septembre, une vingtaine de détenus du Hirak ont comparu devant la justice pour «atteinte à la sécurité intérieure de l’État», «tentatives de sabotage, de meurtre et de pillage» ou «conspiration contre la sécurité intérieure».
Les avocats de la défense ont dénoncé dans un vacarme général et sous un imposant dispositif sécuritaire la présence de caméras de télévisions publiques dans la salle d’audience.
À la demande de la partie civile, la cour a finalement décidé d’ajourner l’audience au 17 octobre.
Les avocats de la défense – une cinquantaine au total – ont demandé au juge d’accorder la liberté provisoire aux accusés et d’ordonner le transfert des grévistes de la faim dans un hôpital pour y recevoir des soins, dénonçant au passage leurs conditions de détention.
La séance a été interrompue à plusieurs reprises suite à de vifs échanges et des passes d’armes entre la défense et le vice-procureur général.