Agadir : Le plan d’action communal se concrétise
Il s’agit essentiellement de 224 projets qui seront réalisés grâce aux moyens de la commune urbaine d’Agadir. Les 26 autres projets seront exécutés dans le cadre de partenariats.
Après son approbation, en janvier, par les autorités compétentes, le Plan d’action communal (PAC) a enfin été présenté, vendredi dernier, à Agadir. 250 chantiers ont été arrêtés afin de mettre à niveau la ville. Dans le détail, 224 projets seront réalisés grâce aux moyens de la commune urbaine d’Agadir tandis que 26 autres projets seront exécutés dans le cadre de partenariats. La mise en œuvre de l’ensemble de ces projets nécessitera un investissement de 2 MMDH durant la période 2017-2022 pour les projets basés, en termes de réalisation, sur les moyens de la commune, alors que 58 MDH seront consacrés aux projets programmés dans le cadre de partenariats. Reste à préciser que le financement du PAC se base sur trois principales sources.
Il s’agit notamment de l’excédent budgétaire qui ne dépassera pas, selon la commune urbaine d’Agadir, 200 MDH par an, une ligne de crédit, votée lors de la dernière session pour le financement de ce plan d’action ainsi que l’amélioration des recettes, à l’issue de l’instauration d’un nouvel arrêté fiscal et un cahier des charges régissant l’espace public communal. En attendant l’exécution effective de projets, les taux de réalisation passeront de, respectivement, 14 et 31% en 2017 et 2016, pour se situer à 55% en 2019 et 73% en 2020, sachant que l’ensemble des projets sera bouclé à l’horizon 2022. Par ailleurs, force est de noter que ledit plan s’articule autour de 6 volets dont le renforcement des infrastructures, notamment à travers la réalisation de 42 km de routes, et la mise à niveau de 40 km.
De plus, l’essentiel du financement a été consacré aux projets transverses et à la réalisation de voiries et de l’aménagement urbain, vu le délabrement de la ville. S’y ajoutent l’installation de l’éclairage public dans les différents quartiers de la ville, la réalisation ou réhabilitation des espaces verts ainsi que les études et projets relevant du volet social, économique et administratif. Sans oublier le projet de la première ligne du bus à haut niveau de services qui attend le financement du ministère de l’Intérieur à travers le Fonds d’accompagnement des réformes du transport urbain (FART), le jardin botanique, les sept centres administratifs, le théâtre dans la zone Founty; le centre culturel et les deux musées.