Les Cahiers des ÉCO

De la COP22 à la COP23 : Le Maroc a brillé de mille feux sur la scène internationale

Tout est parti de la COP22, organisée avec brio en novembre 2016 à Marrakech. Grâce à sa brillante réussite, partagée par toute la communauté internationale, le Maroc a montré au monde comment mettre en oeuvre l’Accord de Paris sur le climat, à travers le Partenariat de Marrakech pour l’action climatique globale, lancé à l’époque par les deux championnes de haut niveau pour le climat et porteuses de l’Agenda de l’action Hakima El Haité et Laurence Tubiana. Le partenariat de Marrakech pour l’action climatique globale a été mis en place pour suivre et donner les priorités à l’action pour le climat. Son objectif consiste à accélérer l’action climatique pour la période 2017-2020 notamment en rassemblant les acteurs étatiques et non-étatiques engagés dans l’action climat au sein d’une même plateforme, afin de partager les succès, les leçons et les meilleures pratiques. Ce cadre, le Maroc a travaillé d’arrache-pied pour le préserver.

C’est ainsi que lors du passage de témoin aux Fidjiens à Rabat, le Comité de pilotage de la COP22 les a exhortés à travailler suivant la même approche, c’est-à-dire réfléchir sur les chaînes de valeur en impliquant les différents ministres concernés, maintenir et renforcer les quatre nouvelles thématiques introduites par le Maroc et tout faire pour que l’agenda de l’action et les négociations n’entrent pas en conflit mais soient plutôt complémentaires. Il s’agissait en somme, dans cette démarche, de dynamiser la mise en œuvre des NDC et d’accorder toute leur place aux acteurs non-étatiques. D’ailleurs, en sachant qu’ils ont une oreille attentive en le royaume, ces derniers ont organisé leur 2e Sommet Climate Chance à Agadir en septembre 2017. L’occasion pour les neuf groupes qui constituent les acteurs non-étatiques d’aller de l’avant dans leur volonté de jouer pleinement leur partition dans la lutte contre le changement climatique, notamment en mettant en place une feuille de route pour montrer aux États comment ils entendent s’y prendre pour que l’objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) à 2°C -voire 1,5°C- soit atteint à l’horizon 2100. Le 18 octobre 2017, plusieurs délégations ministérielles, venues des quatre coins du monde, se sont retrouvées à Nadi, au nord-ouest des îles Fidji, pour prendre part aux travaux de la pré-COP23.

À cette occasion, le Maroc a été félicité pour sa présidence exemplaire de la COP22 et pour le soutien apporté aux Îles Fidji pour faire avancer l’agenda de la lutte contre les changements climatiques, et a indiqué la voie en la personne de Salaheddine Mezouar qui a demandé la poursuite de l’action à la COP23 à travers la mise en œuvre du Partenariat de Marrakech pour l’action climatique globale. À Bonn, le Maroc a brillé de mille feux, notamment avec la présence de la princesse Lalla Salma, qui a co-présidé le High Level Summit sur l’éducation. Il reste à traduire toute cette aura en projets concrets pour faire avancer le Maroc dans la transition écologique. 


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