Les Cahiers des ÉCO

Banque participative : Bank Assafa suit une ligne droite

«Ligne droite», c’est la nouvelle signature de Bank Assafa. Après avoir convié la presse le mois dernier pour dévoiler sa nouvelle identité visuelle, la banque réitère l’expérience, cette fois-ci, pour présenter son film institutionnel…

C’est donc en langue arabe que Bank Assafa s’adresse à ses clients. «Je m’adresse d’abord aux Marocains», tranche Youssef Baghdadi (photo), président du directoire de Bank Assafa, lors de la conférence de presse tenue jeudi 20 juillet à Casablanca. La rencontre a été l’occasion de présenter «en avant-première» la campagne institutionnelle de la banque. «Moi, je tiens mes promesses», souligne Baghdadi.

En effet, la direction de -la fraîchement rebaptisée- Bank Assafa (anciennement Dar Assafa) a tenu, une conférence, le 6 juin dernier, pour dévoiler sa nouvelle identité visuelle. Mais surtout de rappeler que, pour le moment, aucune banque dite participative ne peut exercer tant qu’un certain nombre de circulaires n’ait été mis en place. Les banques ne seront opérationnelles que si les conventions de compte et les contrats types -soumis à Bank Al-Maghrib et au Conseil supérieur des Ouléma (CSO)- obtiennent le feu vert. C’est le sésame qui permettra aux établissements d’effectuer leurs premières opérations bancaires, en attendant la finalisation des contrats types de financement. Mais cela ne saurait tarder. Suivant les propos de Hiba Zahoui, la directrice de la supervision bancaire chez BAM -lors de la présentation du rapport sur la supervision bancaire- le processus de consultations et d’examens des conventions d’ouverture de comptes et les contrats types des produits Mourabaha est pratiquement finalisé. Ces circulaires seront labellisées «incessamment». Les contrats Ijara et les conventions relatives à d’autres produits sont en phase de transmission. Sachant que le bon fonctionnement de cette nouvelle industrie repose également sur un marché des Sukuk, de Takaful et la mise en place d’une fiscalité équitable.

Du côté de la réglementation, la machine tourne actuellement à plein régime. Les réunions s’enchaînent et des textes ont été promulgués. Récemment, le Conseil de gouvernement vient de valider les projets de décrets concernant les Sukuk et Takaful. C’est probablement dans cette optique que Baghdadi a souhaité «prendre les devants» et ainsi dévoiler le film institutionnel qui sera diffusé dès le lancement de la nouvelle activité. Outre l’arabe, celui-ci se décline en trois autres langues bien locales: tachelhit, tarifit et tassousit. Le dialecte, ou encore le français n’ont pas encore été édités. «Nous travaillons dessus actuellement», assure Baghdadi. Il est clair que la banque souhaite élargir sa palette de clientèle avec un réseau de plus en plus «conséquent». Bank Assafa sera, en effet, présente dans plusieurs villes du royaume, à travers 21 agences et une agence digitale (site web). «D’ici fin 2017, la banque souhaiterait atteindre un minimum de 30 agences à travers tout le Maroc», nous confiait Baghdadi.


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