Politique

“100 jours, 100 villes” : le RNI livre ses conclusions

À quelques semaines des élections, le RNI ambitionne d’être présent en force dans les villes. Les conclusions de son programme de concertation «100 jours, 100 villes» permettront aux élus du parti de la colombe d’élaborer des programmes locaux de développement, basés sur les priorités exprimées par la population.

Le Rassemblement national des indépendants, qui nourrit de grandes ambitions pour les prochaines échéances électorales, mise, avant tout, sur une politique de proximité avec la population. C’est d’ailleurs dans ce cadre que s’inscrit l’opération «100 jours, 100 villes» que le parti de la colombe a lancé en novembre 2019, et dont les conclusions viennent d’être rendues publiques. Le RNI s’engage à transformer les constats de ce programme en mesures concrètes afin d’imprimer un nouvel élan au développement des villes marocaines qui se caractérisent chacune par ses propres besoins et spécificités. Ces villes sont classées par le RNI en six groupes distincts :
celles qui souffrent de difficultés économiques, celles qui souffrent de fragilités avérées, les villes périphériques, celles au caractère encore rural, les grandes villes, et enfin celles qui se caractérisent par un certain dynamisme. Les futurs élus du RNI disposent désormais de feuilles de route locales traduisant les aspirations et attentes de la population. Ces feuilles de route constitueront des «chartes d’honneur» et la base de tout contrat liant les citoyens aux élus du parti, selon le chef de file du parti, Aziz Akhannouch, qui affiche son optimisme quant à l’avenir de sa formation. Cette démarche est à même de renforcer la démocratie participative, et restaurer la confiance perdue dans la vie politique, à condition que les engagements pris se concrétisent de manière effective sur le terrain. Rappelons que les responsables du RNI ont pris, depuis plusieurs mois, leurs bâtons de pèlerin pour aller à la rencontre de plus de 35.000 citoyens des différentes régions du Royaume.

En tête des doléances recueillies à cette occasion, se trouvent l’insatisfaction des citadins concernant la situation des moyennes et petites villes, l’aspiration à un avenir meilleur et la volonté des citoyens d’être véritablement écoutés par leurs élus.À cela s’ajoute un constat important, à savoir que si l’économie constitue certes un axe fondamental pour le développement territorial, ce volet seul ne permet pas de résoudre l’ensemble des problématiques de la population. Outre les programmes d’ordre économique, il s’agit aussi de renforcer la capacité de la population à s’intégrer dans la vie sociale. La transformation souhaitée passe donc par la mise en place d’une approche globale prenant en compte l’ensemble des besoins de la population dont les préoccupations ne sont pas toujours au diapason de celles appréhendées par ces plans de développement.

Selon le RNI, les citoyens vivant dans les petites et moyennes villes ne s’attendent certes pas à des miracles, et encore moins à un changement radical de leurs conditions de vie, mais «ils aspirent principalement à faire entendre leurs priorités à travers la démocratie participative locale». Les futurs élus du RNI sont tenus de concrétiser la nouvelle vision urbaine de leur parti qui est basée sur les cinq axes suivants : la centralité du citoyen dans l’élaboration des programmes de développement, la promotion de l’économie et de l’emploi, la concentration des investissements sur les services sociaux prioritaires, la consécration de la cohésion sociale des habitants des villes et enfin le renforcement de l’identité ainsi que du sentiment d’appartenance à la ville. 

Jihane Gattioui / Les Inspirations Éco


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