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Pour Aung San Suu Kyi, il n’y a pas de génocide des Rohingyas

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L’ancienne icône de la démocratie s’exprime mercredi devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour défendre la Birmanie. Elle dénonce le «tableau trompeur et incomplet» qui a été dressé.

Ancienne icône de la démocratie, elle est devenue l’avocate de son pays. Aung San Suu Kyi, à La Haye, a défendu la Birmanie, devant la Cour de justice internationale (CJI), accusée de génocide de la minorité rohingya. Le pays d’Asie du Sud-Est, qui a entamé une lente et fragile transition démocratique en 2015, est accusé par la Gambie, d’avoir violé la convention sur le génocide de 1948. Mardi, le petit État africain a demandé la prise de mesure conservatoires pour mettre fin «aux tueuries».

Face à ces accusations, la Dame de Rangoon, a balayé le «tableau trompeur et incomplet» de la situation dressé par la Gambie. Aung San Suu Kyi s’est fait l’avocate de la politique birmane, rappelant que la situation qui règne dans cette région de l’ouest du pays, quelque peu isolée du reste du territoire, est le résultat de problèmes remontant à des siècles. En effet, Le Figaro avait retracé l’histoire de la minorité rohingya, population originaire de l’actuel Bangladesh, et de son installation au fil du temps sur le territoire de l’actuelle Birmanie.

«L’intention génocidaire» ne peut pas être «la seule hypothèse», affirme la fille du héros de l’indépendance birmane. Elle en veut pour preuve la prudence de «la justice internationale [qui jusqu’alors] a résisté à la tentation d’utiliser cette classification car la volonté de détruire un groupe ciblé en partie ou en entier n’existe pas». La représente du gouvernement birman a par ailleurs rappelé que les expulsions de populations pendant les guerres des Balkans, dans les années 1990, n’avaient pas été classées comme des génocides par la justice internationale. La prix Nobel de la paix a imploré de s’abstenir de toute action qui pourrait aggraver la situation. Toute intervention internationale pourrait, selon elle, mettre en péril la paix et la réconciliation.



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