Le procès de Zuma pour corruption reporté au 27 juillet
Le procès de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma, accusé de corruption dans une affaire de vente d’armes, a été reporté, vendredi, au 27 juillet prochain, a annoncé le juge du tribunal de Durban en charge du dossier.
L’avocat de Zuma, Michael Hulley, a déclaré au tribunal qu’il devrait avoir plus de clarté au sujet des problèmes de financement de son client avant la date du procès.
Des centaines de partisans de l’ancien président ont organisé un sit-in devant le palais de justice de la capitale du KwaZulu-Natal, fief de sa province, où un dispositif policier conséquent a été mis en place pour prévenir tout incident.
Les manifestants ont notamment dénoncé «un procès motivé par des considérations politiques» contre Zuma, évincé du pouvoir en février dernier pour son implication présumée dans plusieurs scandales politico-financiers.
L’affaire examinée par la justice concerne un dossier remontant à la fin des années 1990. A l’époque, Zuma, alors vice-président du pays, est soupçonné d’avoir touché des pots-de-vin de la part d’un groupe européen, pour un contrat d’armement de près d’un montant de 4 milliards d’euros attribué en 1999.