Monde

Facebook promet une « procédure d’appel » quand il supprime des « posts »

Critiqué pour être parfois trop zélé dans la suppression de photos, vidéos ou textes qu’il juge obscènes ou violents, Facebook a promis mardi qu’il serait possible pour les utilisateurs de « faire appel » de ces décisions.

Engagé depuis des semaines dans une vaste opération de communication destinée à redorer une image ternie par le scandale Cambridge Analytica, le réseau social a décidé de rendre publics pour la première fois les critères de suppression de certains contenus.

« Et pour la première fois, nous vous donnons le droit de faire appel de nos décisions sur les « posts », de façon à ce que vous puissiez demander un deuxième avis si vous pensez que nous avons fait une erreur », a expliqué à Siobhan Cummiskey, responsable de ce dossier au sein du groupe américain.

Cela sera mis en place dans le courant de l’année et concernera dans un premier temps la nudité, le sexe, les appels à la haine ou la violence visuellement explicite, a-t-elle précisé.

Jusqu’ici, les usagers pouvaient faire appel des suppressions de profils ou de pages mais pas de « posts » individuels.

Facebook, comme Google ou Twitter, est pris dans un dilemme car il est à la fois critiqué pour ne pas assez lutter contre les contenus problématiques (fausses informations, terrorisme…) mais il est aussi accusé de censure lorsqu’il décide de supprimer certains contenus.

Il est par ailleurs cloué au pilori depuis plus d’un mois pour avoir laissé filer les données personnelles de dizaines de millions d’utilisateurs, qui sont arrivées à leur insu entre les mains de la firme de communication stratégique Cambridge Analytica.

Lundi, Facebook a aussi indiqué avoir « pris des mesures » au premier trimestre concernant 1,9 million de contenus liés aux organisations Etat islamique ou Al-Quaida, deux fois plus que lors du trimestre précédent.


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