Monde

Après le scandale sur l’amiante, Johnson & Johnson passe à la caisse

Le célèbre fabricant de talc américain Johnson & Johnson (J&J) a été traduit en justice par 22 femmes. Ces dernières accusent le talc vendu par le laboratoire, qu’elles utilisaient pour leur toilette intime, d’avoir été à l’origine de leur cancer des ovaires, rapporte l’AFP relayée par le site 20minutes. Les plaignantes n’ont pas lésiné sur les moyens puisque ce n’est qu’au bout de «plusieurs milliers d’actions en justice» que le verdict contre le géant pharmaceutique a été prononcé.

Les plaignantes ont obtenu gain de cause hier après la condamnation de J&J à leur verser 4,69 milliards de dollars de dommages aux victimes et à leurs familles. Les délibérés ont duré huit heures dans un tribunal du Missouri.

N’approuvant pas le verdict de la cours, le groupe américain souhaite faire appel de cette décision. L’avocat des victimes affirme que «depuis plus de 40 ans, Johnson & Johnson a dissimulé les preuves de la présence d’amiante dans ses produits». Et d’ajouter: «Nous espérons que ce verdict attirera l’attention du Conseil d’administration de J&J et l’incitera à mieux informer la communauté médicale et le public du lien entre l’amiante, le talc et le cancer des ovaires».

Une demande de retrait des produits du marché a également été formulée dans ce sens. Dans le même temps, la partie adverse s’est exprimée via un communiqué, exprimant toute sa déception quant à la décision finale. Avant de garantir que le talc commercialisé ne contient pas d’amiante et ne provoque pas de cancer des ovaires.



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