Prix Ibn Battouta de la littérature de voyage: Les Marocains raflent la moitié des distinctions
Quatre écrivains et chercheurs marocains se sont illustrés à la 18è édition du prix Ibn Battouta de la littérature de voyage.
En effet, ces intellectuels ont pu s’adjuger la moitié des prix en jeu à cette prestigieuse compétition littéraire, qui récompense les meilleures œuvres annotées et écrites en littérature de voyage.
Ainsi, dans la catégorie « Voyage contemporain: le nouveau Sinbad », l’écrivain et romancier marocain Ahmed El Madini a remporté le prix pour son livre « Un marocain en Palestine: nostalgie du voyage marocain », indique le Centre arabe pour la littérature géographique-Découverte des horizons.
Le prix de la catégorie des « Etudes » a été raflé, ex-aequo, par trois marocains, à savoir Zouhir Soukah (Manifestations de l’Orient dans la narration du voyage allemand), Ben Masoud Ayoub (L’interférence des genres dans la littérature du voyage) et Mohamed Hatimi (Le cognitif et le littéraire dans les voyages marocains).
Dans la rubrique « Journal quotidien », l’Irakien Farouk Youssef s’est imposé pour son livre « Un poète arabe à New York: sur les pas de Frederico Garcia Lorca à Manhattan ».
Pour sa part, le Syrien Amarji a décroché le prix de la « Traduction » pour la traduction du livre « Toward the Cradle of the World: Letters from India) de Guido Gozzano.
Pour ce qui est des « Textes de voyage affinés », le prix a été remporté ex-aequo par le chercheur égyptien Mohammed Fathi Al Aasar et le chercheur tunisien Mohamed Zahi.
Selon le Centre, la cérémonie de remise des prix aura lieu en février 2020 au Maroc, en marge du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) de Casablanca.
Le jury de la 18è édition du prix Ibn Battouta de la littérature de voyage se composait du critique syrien Khaldoun Ach-chamaa, de l’écrivain et traducteur marocain Abdenebi Dakir, du critique palestinien Abderrahmane Bsisou, du chercheur palestinien Ahmed Berkaoui, de l’écrivain syrien Moufid Najem et du critique de théâtre irakien Aouad Ali.