Culture

Plaisirs intenses…

Malgré le programme presque trop chargé puisqu’il est impossible de tout faire, impossible de ne pas retenir le concert parfait de Carminho qui nous a plongés dans le Fado, le vrai et la projection d’Africa Express de Stephen Budd, avec à la clé un ticket gratuit pour un train musical 100% Africa. Découverte.

Africa Express, le train du bonheur
Imaginez un train, qui traverse l’Angleterre, et dont les passagers sont des musiciens d’Afrique, avec pour chef d’orchestre, Damon Albarn, le leader de Gorillaz. C’est surréaliste, c’est même un rêve éveillé, mais un rêve qui s’est réalisé. Le manager à succès, Stephen Budd qui est parti du constat que les concerts, dédiés à l’Afrique dans le monde, manquent d’artistes africains justement. Autre chose, l’image de cette musique est trop cliché. Il était temps de changer. «On voulait changer l’image de la musique africaine qui était toujours cantonnée à cette catégorie de «World music». On trouvait que c’était tout à fait inapproprié et qu’il était temps de changer !» L’équipe a donc pensé à faire collaborer des musiciens africains avec des musiciens d’Europe ou d’Amérique, pour permettre aux Occidentaux d’accéder à la musique africaine. «Si vous êtes fans de David Bowie, et que David Bowie fait un duo avec un artiste, les fans vont automatiquement s’intéresser à cet artiste. C’est ce qu’on a voulu faire». En 2006, la fine équipe part pour le Mali où elle fait rencontrer des groupes comme Fat Boy Slim, The Roots, avec Selif Keita, Tiken Jah Fakoli, Amadou & Mariam. Ils improvisent un concert, fusion, et le résultat est bluffant. L’idée de faire une aventure comme celle-ci, une tournée dans toute l’Angleterre, où les répétitions se font dans le train avant d’arriver à destination, a commencé à germer. Résultat : une aventure pleine d’émotions, où chaque concert est différent, où les frontières n’existent plus et où l’Afrique montre au monde entier que la musique est née chez elle…

Carminho ou la passion brute du Fado
Elle donne tout, elle chante de toute son âme, de tout son corps et même si les mots ne sont pas toujours clairs puisqu’ils sont dans une autre langue, l’émotion est là, et la chair de poule parcourt la salle, à vue d’œil. La chanteuse Carminho, d’une sophistication extrême, nous susurre, ce soir-là, les histoires Fado, qui reviennent sur le quotidien des gens tout simplement. Drôle et forte mais sensible et tellement poignante à la fois, la chanteuse nous embarque dans ses histoires qu’elle raconte avec beaucoup de délicatesse. Et quand elle se met à chanter les «mots», voire les «maux», la salle est en émoi. La diva portugaise a puisé cette passion d’une famille de musiciens puisque sa mère, Teresa Siqueira, était une fadiste renommée. La jeune Carminho, âgée aujourd’hui de 32 ans, a déjà une grande carrière derrière elle. Elle est devenue célèbre en Espagne pour avoir partagé un duo avec Pablo Alborán «Perdóname» qui s’est hissé au sommet des charts espagnols en 2011. Les deux albums de Carminho, Fado (2009) et Alma (2012), ont été certifiés disque de platine et disque d’or au Portugal.



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