Culture

Le Printemps du Livre et des Arts de Tanger baisse rideau

Le somptueux palais des institutions italiennes a accueilli, du 19 au 22 avril, la 22e édition du Printemps du Livre et des Arts de Tanger, organisé par l’institut français de Tanger en étroite collaboration avec l’Association Tanger région action culturelle (ATRAC).

 
Cette manifestation phare de la saison culturelle de l’institut français de Tanger, a connu la participation de plus de quatre vingts invités dont des écrivains, sociologues, historiens, philosophes et artistes. L’objectif était d’échanger, durant quatre jours autour du thème «la rencontre» à travers 6 tables-rondes, trois conférences dialoguées, neuf lectures-rencontres, deux spectacles, deux concerts, en plus d’une nuit du cinéma et la première édition d’un parcours des arts, associant la galerie Delacroix de l’institut français de Tanger à 11 galeries de la ville. 

Spécificités de l’édition 2018 

Cette année a été marquée par le changement de nom du salon international de Tanger des livres et des arts, devenu printemps du livre et des arts, pour souligner le caractère festif et ouvert de cette manifestation, destinée à tous les publics.

Pour cette 22e édition, la thématique du printemps du livre appelait le public et les invités à penser le thème de la rencontre, en tant qu’expérience de l’autre et découverte de soi, et à croiser la littérature avec la philosophie, la psychanalyse, la sociologie mais aussi l’histoire ou l’économie.

Ont pris part à cette manifestation, d’éminentes personnalités du monde de l’art et de la littérature; notamment Laure Adler, Ali Benmakhlouf, Jalil Bennani, Mahi Binebine, Catel & Bocquet, Frédéric Boyer, Abdessamad Dialmy, Sanae El Aji, Youssouf Amine Elalamy, Sylvie Germain, Marek Halter, Mohamed Hmoudane, Abdelfattah Kilito, Driss Ksikes, Abdellatif Laâbi, Fouad Laroui, Gilles Leroy et bien d’autres, pour s’interroger sur la rencontre amoureuse, celle du corps, des économies, des langages, etc… C’est à dire, tous ces lieux qui relient l’autre à soi, éprouvent et questionnent notre propre identité. 
 

En soirée, le public a pu également profiter d’une programmation ambitieuse, mêlant spectacle vivant, littérature et musique. Le spectacle «la chambre des époux», de et avec Éric Reinhardt et Mélodie Richard, adapté du roman du même nom, invitait ainsi les festivaliers à une méditation sur la puissance salvatrice de l’amour et de l’art. Les écrivains Abdellatif Laâbi et Marek Halter ont par ailleurs fait raisonner le palais des institutions italiennes de leurs textes, lors d’un récital de poésie et d’une rencontre musicale autour de la trilogie «les femmes de l’Islam».

Le succès du printemps du livre s’est confirmé cette année avec près de 17.000 visiteurs. Avec pas moins de 47 rendez-vous dédiés à la jeunesse, spectacles, concerts, ateliers d’acrobatie, contes, portraits, percussions, écriture et arts-plastiques, le festival présentait, en effet, en plus des conférences, lectures et tables-rondes, un riche programme d’activités, auquel un large public familial a pu prendre part jusqu’au dimanche soir.

 

 


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