La victoire de Trump affole la presse internationale
Passé la gueule de bois qui a suivi l’élection du nouveau président des États-Unis, Donald Trump, les unes des médias américains ont accusé le coup.
Le New York Times et le Washington Post, qui ont soutenu Hillary Clinton, ont sombrement parlé du triomphe de Trump. Plus agressif, le New York Daily News a versé dans le catastrophisme en parlant de «La Maison des horreurs», pour esquisser un tableau sombre de l’avenir de la maison blanche.
Le New York Post, pro-Trump, s’est délecté de la victoire du candidat républicain. En Europe, la cote de popularité de Trump a toujours été au plus bas, et son élection réveille les démons du vieux continent qui tremble à l’idée de l’arrivée au pouvoir des partis d’extrême droite grâce aux urnes.
En France, le quotidien Libération a fait dans le drame en parlant d’apocalypse, tandis que le Monde, plus mesuré, a froidement titré «Donald Trump président des États-Unis».
En Grande-Bretagne, où le choc du Brexit est encore palpable, le quotidien The Daily Telegraph a gratifié ses lecteurs d’un WTF dans la veine de l’humour british.
Trump, dont les relations avec la presse sont exécrables, va devoir faire bon ménage avec les grandes rédactions américaines qui lui sont hostiles.