Culture

La littérature marocaine s’invite à Paris

Le Maroc participera au Salon international du livre de Paris du 24 au 27 mars 2017. Un événement qui donnera beaucoup de visibilité au royaume et à ses auteurs. Explications.

«Le Syndicat national de l’édition en France est l’organisateur et le propriétaire du salon du livre qui se tient chaque année à Paris. C’est un des plus célèbres salons du livre du monde avec celui qui se tient en Allemagne (à Düsseldorf)», explique l’économiste et  chroniqueur à Luxe Radio : Gabriel Banon. «Le président du SNE, Vincent Montagne est un vieil ami, personnel et familial. Vincent m’a appelé il y a deux semaines pour avoir mon avis sur le choix de l’invité d’honneur du prochain salon, qui va se tenir en mars 2017 ; l’année dernière c’était la Corée du Sud, et cette année il pensait à un État du monde arabe. Nous sommes rapidement tombés d’accord sur le choix du Maroc. Il m’a alors chargé de vendre l’idée au gouvernement marocain.

J’ai immédiatement rencontré le ministre de la Culture, Mohamed Amine Sbihi, qui a accueilli la proposition avec enthousiasme. J’ai fait un saut à Paris où j’ai retrouvé Abdelkader Retnani, désigné par le ministre en sa qualité de président des éditeurs marocains. Nous eûmes une réunion avec Vincent Montagne et son équipe, incluant ceux chargés expressément du salon».  Et c’est ainsi que le Maroc devient l’invité d’honneur du Salon de Paris, l’événement littéraire de l’année, le 24 mars prochain pour la première fois ! Chaque année, ledit salon met à l’honneur un pays, permettant à ce dernier, à sa culture et aux noms qui la portent de jouir d’une grande visibilité, en offrant à son secteur de l’édition des opportunités de diffusion et d’investissements.

«Cette participation permettra de découvrir la richesse et la diversité de la littérature marocaine. Ça va être un moment fort pour raffermir ces relations exceptionnelles entre le Maroc et la France. Notre  pays a beaucoup avancé dans la mise en œuvre du droit à la culture et de l’accès à la culture, un pays qui a beaucoup avancé par rapport au soutien à la création artistique, et à la mise en valeur de son patrimoine. Il s’agit de montrer un Maroc qui bouge et qui crée, qui innove, de montrer la vivacité culturelle marocaine», a confié Mohamed Amine Sbihi, ministre de la Culture.



Crédits bancaires : l’immobilier détrône les avances de trésorerie !


Recevez les actualités économiques récentes sur votre WhatsApp Suivez les dernières actualités de LESECO.ma sur Google Actualités

Rejoignez LesEco.ma et recevez nos newsletters




Bouton retour en haut de la page