Culture

Jazz au Chellah 2017 : Une édition surprenante

Tombée de rideau sur la 22e édition du Jazz au Chellah qui a fait vibrer la ville de Rabat du 28 septembre au 1er octobre. Retour sur une édition qui a marqué par la qualité de se programmation. Zoom.

Découvertes qui laissent des traces ou redécouvertes dont on ne se lasse pas, tel aura été le quotidien de la 22e édition du Jazz au Chellah du 28 septembre au 1er octobre. Des concerts de qualité ont ponctué 4 jours d’un festival demeuré fidèle à lui-même. Dans une volonté de partager et de consolider le pont jeté entre le Maroc et l’Europe, le meilleur du Jazz européen est venu à la rencontre de la musique marocaine.

Le festival a démarré très fort avec Vincens Martin Big Band et sa chanteuse Gemma Abrié. Une troupe orchestrée par Vincens Martin qui a voulu refaire vivre la poésie catalane à travers le Jazz, portée par une voix sublime. Le deuxième groupe, attendant un public conquis, est venu tout droit d’Autriche afin de proposer un Jazz surprenant. Les Shake Stew et leurs choix rythmiques différents ont su donner une dimension nouvelle au Jazz avec un leader en la personne de Lukas Kranzelbinder, drôle et touchant, qui présente le fruit d’un dernier album magnifique. Un album ouvert à la rencontre, comme le prouve cette incroyable fusion avec le groupe de Nabyla Maan. Vendredi 29 septembre, c’est au tour des Danois du Mathias Heise Quartet d’éblouir le public par un voyage musical incroyable. Du Jazz au Funk en passant par le Rock, le groupe explore les possibilités du Jazz en osant une touche d’harmonica. Un spectacle qui vaut le détour. Quand Dock In Absolute entre en scène, il donne un concert plus poétique voire même romantique. S’imprégnant beaucoup de l’univers du cinéma, la musique de Dock In Absolute est émouvante. S’en suivra une fusion entre ces derniers et le saxophoniste Axel Camil, accompagné par le percussionniste Mohamed Amine El Bilha. Deux soirées qui donneront le ton à un samedi soir puissant illuminé par l’énergie et le talent de Dalindéo! Une musique qui s’inspire du Tango et des rythmes qui renvoient aux Balkans. Une musique passionnée qui a laissé le public de Jazz au Chellah presque en transe. Quand au concert qui a suivi, Maria Joao a surpris par son univers unique, invitant le Marocain Mahmoud Menjra et ses musiciens à se joindre à elle pour une rencontre pleine de fantaisies. En 4 jours, le Jazz au Chellah a su fédérer grâce à la musique et à ses belles valeurs.

Le festival continue lundi 2 octobre à la Renaissance. Le festival sera l’occasion, cette année, d’aller à la rencontre des festivals du monde, à l’instar du Festival du Jazz au Caire, riche d’une histoire incroyable. Le lundi 2 octobre, le cinéma Renaissance projettera ainsi le documentaire «Cairo Jazzman» que le Jazz au Chellah présente en avant-première au Maroc. Mis en scène par Atef Ben Bouzid, le documentaire brosse le portrait de ce festival et de son fondateur et musicien Amr Salah, qui a créé un événement devenu majeur, dans un contexte politique et sociétal fragile. La projection sera suivie d’une discussion avec l’équipe du film et d’une jam session chapeautée par Amr Salah lui-même. 


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