Culture

Hicham El Mansour ou “la vue fauviste la plus parfaite jamais réalisée pour Tanger”

C’est à Tanger que l’artiste Hicham El Mansour expose le fruit de sa quête intérieure. Celui dont le travail est riche en couleurs primaires et formes simples souhaite allier «les sentiers nouveaux du volume et l’éclat du jaillissent d’une palette riche». Un mois durant lequel le plasticien dévoilera, au public de la galerie Dar D’Art de Tanger, sa dernière série de travaux qui s’annoncent «comme une effervescence de sensations renouvelées et chargées de charme». Selon Terence MacCarthy et Andrew Clandermond, critiques d’art, ses toiles sont riches en effets de matière, dominées par l’action du temps et l’ardeur du soleil. En un mot: une fête de couleurs. L’œuvre de l’artiste est peut-être la vue fauviste et impressionniste la plus parfaite jamais réalisée pour Tanger. «Il perce le cœur de l’exil et remplit la coupe de son mal du pays en débordement. C’est l’œuvre d’un vrai natif de Tanger qui tire toute son énergie créatrice de la beauté lyrique de son environnement.

Hicham El Mansour était à la fois un ami et un élève du défunt maître Mohamed Attalah, l’un des derniers protégés de Bertucci, qui a d’abord émergé comme grand peintre réaliste de l’école de Tétouan, avant d’adopter la forme la plus extrême de l’abstraction géométrique». Très saluées par les critiques, les œuvres récentes exposées à Dar D’Art donnent surtout à voir tout le talent de ce peintre, dont la maturation artistique est bel et bien établie depuis des décennies. Pictographies finement tracées, productions plus libres reposant sur l’emploi de signes, de symboles, de motifs géométriques riches en termes de plasticité et de picturalité, les tableaux de Hicham El Mansour ont toujours été vus et acceptés dans cette démarche et cette alliance pluridisciplinaires. «Il se pourrait bien que son élève fasse une transition similaire car, dans le présent événement, il expose «Mosquée de la Kasbah», dans laquelle le seul point de référence représentatif est la plus petite allusion à son minaret hexagonal, qui domine le fond central de l’œuvre», soulignent les mêmes critiques d’art. 



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