Fès : les arts de la rue animent la ville
Le ministère de la Culture, de la jeunesse et de la communication a clôturé, à Fès, la sixième édition du Festival national des arts de la rue. Outre les ateliers d’animation et le célèbre carnaval qui a sillonné les principales artères de la ville, le festival a connu la programmation d’une panoplie d’activités culturelles et de spectacles variés.
La ville de Fès a accueilli, du 1er au 3 juillet 2022, la sixième édition du Festival national des arts de la rue. Organisé par le ministère de la Culture, de la jeunesse et de la communication, en partenariat avec le Conseil de la Région et la Commune de Fès, ce festival vise à consolider l’animation culturelle de la ville sur ses multiples places publiques, en les métamorphosant en véritables scènes de spectacle à ciel ouvert.
Lors de la cérémonie d’ouverture, Fouad Mehdaoui, directeur régional de la Culture, a mis l’accent sur les efforts déployés par les organisateurs pour la tenue de ce rendez-vous annuel dédié à la relance de l’activité culturelle dans la capitale spirituelle du Royaume.
Selon lui, «le ministère de tutelle a développé une vision globale des festivals organisés dans le pays, portant sur la préservation du patrimoine culturel et artistique de chaque région». L’idée de l’organisation à Fès du Festival national des arts de la rue est née de l’émancipation avérée de nouvelles et multiples formes d’expression artistiques dans les villes marocaines, en particulier parmi les jeunes.
C’est aussi une réponse naturelle à la nécessité de se pencher sur ces nouveaux styles, dans le but de garantir leur développement et pérennisation, sachant qu’ils reflètent souvent un goût artistique raffiné.
Cet évènement, qui s’est déroulé sur les sites de la Maison de la culture, Boulevard Hassan II, place Florence et Boulevard Allah Ben Abdellah, a connu la participation de nombreux jeunes et groupes musicaux de différents genres, dont le théâtre de rue, le rap et la fusion, ainsi que des troupes folkloriques de différentes régions du pays.
L’objectif est de valoriser et de promouvoir la culture marocaine contemporaine, soutenir les jeunes talents, favoriser des échanges culturels entre les pays, et de faire connaître ces activités au grand public fassi.
En plus des ateliers et des compétitions organisés au profit des enfants et du célèbre carnaval qui a sillonné les principales artères de la ville, le festival a connu la programmation d’une série d’activités culturelles et de spectacles variés par des clowns, des jongleurs avec massues, des monocycles girafes et des acrobates. Notons que ce genre de manifestations, organisées tout au long de l’année et dans les différentes régions du pays, ont permis de mieux faire connaître les trésors inestimables de la culture nationale tout en favorisant l’appropriation de cet héritage artistique par les jeunes générations.
Selon les organisateurs, «Ces festivals constituent, aujourd’hui, des rendez-vous incontournables pour les populations locales. Ils participent à faire connaître notre culture au-delà de nos frontières, suscitant l’intérêt des touristes et des Marocains résidant à l’étranger.
Leur rayonnement contribue, de façon significative, à la promotion et au développement de l’activité touristique et économique des régions, consacrant la culture en tant que véritable levier de développement.»
Mehdi Idrissi / Les Inspirations ÉCO