Culture

Cinéma : “Wolfman”, loup-garou y es-tu ?

Réalisé par Leigh Whannell, «Wolfman» est sorti en salles le 15 janvier.

Hollywood essaye de nous faire peur avec le reboot d’un thème classique du cinéma d’horreur. Le film original date de 1941, après un premier long métrage britannique en 1935, et une kyrielle a suivi (dont un avec Jack Nicholson). La critique reste toutefois dubitative devant cette nouvelle livraison.

De retour dans la maison de son enfance, et mordu sur la route, Blake Lovell (Christopher Abbott), rongé par ses tourments et sa part sombre, découvre qu’il est victime d’une transformation terrifiante à chaque pleine lune.

Ses proches, notamment son épouse Charlotte (Julia Garner), tentent désespérément de le ramener vers la lumière, tandis que des événements mystérieux secouent leur communauté. Ce film, où l’amour et la peur se confrontent, explore les dilemmes moraux et la dualité de la nature humaine.

Une critique désappointée
À partir de ce synopsis, l’on sait si l’on a envie ou pas de voir ce genre de film. Le projet dormait dans les cartons depuis 2014, mais après l’échec commercial de Tom Cruise dans «The Mummy» («La Momie», 2017), le studio avait mis les histoires de monstre à l’arrêt. Derek Cianfrance et Ryan Gosling avaient réveillé l’intérêt du studio, à l’occasion du succès critique de «The Invisible Man» (2020), dirigé par Leigh Whannell.

Mais c’est finalement Whannell qui est retenu pour la réalisation, et Ryan Gosling se contente de produire le film, sans apparaître à l’écran. Si «The Invisible Man» avait été encensé, malgré que son exploitation commerciale a été entravée par la pandémie de Covid, les critiques affirment rester sur leur faim devant «Wolfman», qui semble ne pas leur faire assez peur. Il «manquerait de dents», pour Mark Kennedy d’Associated Press.

D’autres regrettent un montage inadapté ou un scénario manquant de peps. Notamment, le personnage de Blake est un papa-poule, alors que sa femme a réussi dans le journalisme et semble plus heureuse avec ses collègues qu’avec son mari. «The Invisible Man» avait eu le bon goût de traiter du harcèlement, rien de tel, donc, ici.

Pour «Variety», il est possible que le personnage de Blake, souffrant d’une enfance traumatisée par un père violent et survivaliste, voie cette même violence apparaître dans son couple, mais la métaphore ne semble pas suffire pour sauver le film aux yeux du critique. Aucune remarque, en revanche, n’est faite sur le travail des acteurs, ce qui laisse attendre une performance hollywoodienne des plus classiques pour un film plus gore que fantastique.

Murtada Calamy / Les Inspirations ÉCO



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