Éco-Business

Six projets innovants primés à Yamoussoukro

Sous la présidence de la ministre ivoirienne de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Ly Ramata Bakayoko, le jury international du Concours Green Africa Innovation Contest a récompensé trois startups, un projet de R&D et encouragé deux brillantes idées. Les détails.

La 2e édition du Green Africa Innovation Booster Green (AIB) a pris fin sur une note très positive,  mercredi 27 juin à Yamoussoukro, capitale administrative de la Côte d’Ivoire. En effet, la cérémonie de remise des prix du Concours Green Africa Innovation Contest (GAIC) s’est déroulée sous la présidence de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Ly Ramata Bakayoko, qui a été conjointement accueillie par les deux co-organisateurs du Green AIB 2018 (cf: édition du jeudi 28 juin 2018), à savoir Koffi N’Guessan, le directeur général de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Côte d’Ivoire et Badr Ikken, directeur général de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) du Maroc.

À cette occasion, le jury international du GAIC a récompensé six projets innovants. Les trois meilleures startups distinguées sont de nationalités ivoirienne et sénégalaise. Le 1er prix de 8.000 dollars (environ 80.000 DH) est revenu à Yalletite, une startup ivoirienne qui fabrique du biocharbon et du cuir synthétique à partir de déchets agricoles (peaux de banane, déchets de manioc, résidus de maïs, etc.). Le 2e prix (6.000 dollars) a été également attribué à une startup ivoirienne dénommée Fire Light, pour son projet de cuiseur éco-énergétique et efficient qui transforme des combustibles liquides (bioéthanol, pétrole lampant, kérozène, etc.) en gaz.

Le 3e prix (4.000 dollars) a récompensé la startup sénégalaise E-Cover spécialisée dans la transformation des pneus usagers en carreaux, revêtements de sol, pose-pieds, terrains de sport, semelles de chaussure et route. Concernant les projets de recherche & développement, un seul a été primé cette année par le jury avec un montant de 4.000 dollars. Il s’agit de celui d’Amal Faress, qui développe, au Green Energy Park de Benguerir sous la tutelle de l’Institut national des postes et télécommunications (INPT), un projet de détection automatique des défauts dans les systèmes photovoltaïques à travers l’imagerie thermographique et électroluminescente à l’aide de drones.

Le jury a également attribué deux prix spéciaux de 1.000 dollars chacun qui sont respectivement allés à Green Watech, un projet de recherche de l’Université Caddi Ayyad dans le traitement des eaux usées au profit des zones rurales et décentralisées; et à la startup ivoirienne Sablatex qui fabrique des briques flexibles low-cost avec du sable et du latex dotées d’excellentes propriétés isolantes. Signalons qu’une soixantaine de startups et de porteurs de projets, en provenance d’une quinzaine de pays, ont pris part à cette compétition qui promeut l’excellence en matière d’énergie verte en Afrique. En clôturant l’événement, la ministre ivoirienne de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a déclaré: «Je suis heureuse de voir, à travers cette initiative qui nous est venue de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) du Maroc, que l’Afrique est en train de se prendre en charge pour développer son industrialisation via le développement durable». 


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