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Qualité du lait : Les grands défis de la filière

Une rencontre maroco-allemande, prévue le 15 décembre, a pour thème la chaîne de valeurs du lait dans un contexte entouré des risques liés à l’hygiène et au degré de respect des process de production, stockage et acheminement de cette denrée de consommation courante.

La qualité du lait que l’on boit tous les jours est intimement liée à un certain nombre de paramètres dépendants les uns des autres. Des petits éleveurs aux points de ventes, en passant par les centres de collectes, cette denrée alimentaire requiert la plus haute attention pour qu’elle ne soit pas altérée, chemin faisant. En 2013, le Centre du conseil agricole maroco-allemand (CECAMA) a vu le jour à Sidi Slimane, dans le Gharb avec pour mission d’accompagner et former les agriculteurs, notamment sur les exigences de qualité et la supply chain. Jeudi 15 décembre, le premier symposium maroco-allemand sur la chaîne de valeur du lait qui aura lieu à Rabat, sera l’occasion de revenir sur les acquis de trois années de collaboration dans ce domaine.

La thématique choisie est d’une importance extrême dans la mesure où la filière laitière peut être révélatrice de la situation globale de l’agriculture marocaine. Elle dépend aussi bien de l’aliment du bétail que de l’existence d’une culture fourragère et plus encore du stockage, du conditionnement et de la chaîne de froid. Dans ce sens et dans le cadre de la dans la stratégie du Plan Maroc Vert, le CECAMA vise à augmenter les performances de l’agriculture et à les valoriser tout en développant les compétences humaines dans le secteur agricole. Cet objectif se décline en deux grands champs d’action, à savoir la formation continue et l’installation de plateformes de démonstration.

Depuis sa création, pas moins de huit plateformes ont été installées et plus de 3.000 agriculteurs, conseillers, techniciens et prestataires de services agricoles ont bénéficié d’une formation.Dans le cadre de ce partenariat, les sociétés allemandes offrent du matériel et intrants agricoles et, de leur côté, les exploitations marocaines mettent leurs terrains et élevages à disposition pour le déroulement des formations. Cette intégration des agriculteurs et des experts en technique agricole des deux pays assure l’adéquation des formations du CECAMA aux besoins réels de l’agriculture au Maroc.

Pour ce qui est de la filière lait, une convention sera signée entre CECAMA et la Fédération interprofessionnelle marocaine du lait (FIMALAIT) ainsi qu’un contrat-programme pour le développement de la filière entre celle-ci et le ministère de l’Agriculture. Des questions liées à la filière seront également étudiées, comme la relation entre la politique fourragère et le développement de l’élevage bovin laitier, ainsi que la législation et la réglementation des produits laitiers et dérivés.    


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