Qualité. De nouvelles propositions pour 2019

La Semaine nationale tient sa 22e édition dans un contexte marqué par la nécessité de mettre en place une Charte nationale de la qualité et l’élargissement des missions des comités locaux dédiés à la qualité.
C’est en partenariat avec l’Union marocaine pour la qualité (UMQ), que le ministère de l’Industrie tient, dès aujourd’hui et jusqu’au 16 novembre 2018, la 22e édition de la Semaine nationale de la qualité. «L’écosystème qualité pour accompagner l’accélération industrielle» est la thématique centrale de ce rendez-vous annuel qui fait le point sur les mesures qui formeront le plan d’action de l’année 2019. Des séminaires et des rencontres seront organisés, dans le cadre de cet événement, par les délégations du ministère de l’Industrie, à travers les différentes régions, en collaboration avec les partenaires locaux. L’une des entraves persistantes devant la mise à niveau de l’infrastructure de la qualité est la cherté des équipements, mais aussi le niveau de compétence des cadres qui ont la charge d’accompagner les PME dans l’effort de normalisation. L’autre challenge de taille est la consolidation du fonds normatif marocain et faire respecter la conformité aux normes dans les marchés de l’État. À l’ordre du jour de la séance d’ouverture, prévue aujourd’hui à Rabat, un focus sur le secteur de la plasturgie et celui des matériaux de construction, ainsi que le rôle des organismes d’évaluation de la conformité dans un écosystème Qualité.
«En l’absence ou l’insuffisance d’un système régulé de contrôle, n’importe quel produit pourrait être écoulé sur le marché, d’où la nécessité de doter le marché d’un système de régulation», indique la feuille de route qui a été tracée par l’UMQ pour l’année 2018.
Parmi les pistes fortement préconisées par les qualiticiens marocains, l’adoption d’une Charte nationale de la qualité entre le gouvernement et le secteur privé et qui sera appuyée par le renforcement du rôle du Conseil supérieur de la normalisation, certification et accréditation en matière de suivi des stratégies qualité sectorielles, «avec les différents ministères qui auront à rendre compte annuellement de l’état d’avancement de leurs plans qualité», selon les attentes des opérateurs. Parallèlement, un effort supplémentaire devra être fourni en vue de faire connaître les aides qui sont prévues pour les entreprises.