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PJD, USFP, Istiqlal. Le résumé des propositions formulées à la CSMD

 

La journée d’hier, jeudi, était studieuse pour les membres de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD).

Inaugurant la série d’échanges et de concertations promises il y a quelques jours, avec les partis politiques et les syndicats, par des séances d’écoute avec le Parti justice et développement, l’Union socialiste des forces populaires et le parti de l’Istiqlal, la Commission a pu récolter les recommandations de ces trois formations sur les préalables du chantier national qu’est l’esquisse du nouveau modèle de développement, dont elle a la charge.

A l’issue desdits échanges, les principales priorités tracées par ces trois partis peuvent être synthétisées comme suit: 

Pour le PJD: 

La vision du parti de la lampe s’articule autour de trois thèmes principaux:  « la nécessité de s’appuyer sur l’ensemble des valeurs sociétales inclusives et authentiques, la consécration du choix démocratique et le renforcement du système de gouvernance ». 

Le PJD recommande de passer outre toute dimension traditionnelle dans tout modèle de développement, à travers la consécration des valeurs sociétales authentiques. Le même parti insiste par ailleurs sur l’importance de donner leur vraie valeur aux élections et d’œuvrer au renforcement des partis politiques et à la consolidation de leur rôle.

Egalement, le parti de la lampe a mis l’accent sur le renforcement du système de gouvernance, comme stipulé par la Constitution et ce, vu l’importance de ce volet dans la redynamisation du développement et la lutte contre l’économie de rente.

Pour l’USFP: 

Le parti socialiste a basé sa réflexion sur cinq piliers majeurs. Un institutionnel, un économique, un social, un sociétal et un autre culturel. Par ailleurs, le parti mené par Driss lachgar a présenté plusieurs propositions dans le cadre de l’axe institutionnel, notamment en ce qui concerne la garantie de l’équilibre des pouvoirs et de l’acquittement de leurs rôles conformément à la constitution, et la réussite du renouvellement des élites et des compétences politiques.

Par ailleurs, l’USFP considère « fondamentale » la question de la modernité, tout comme la question de l’égalité, qui permet à la moitié de la société de jouer pleinement son rôle.

Pour l’Istiqlal: 

Le parti de la balance estime, quant à lui, que le modèle actuel a atteint ses limites et qu’il est à présent nécessaire de passer de la société de l’économie de rente et de privilèges vers une société où tous ses membres jouissent des mêmes droits et ont les mêmes obligations.

D’autre part, les Istiqlaliens insistent sur la nécessité de la transition d’une gouvernance basée sur le clientélisme et le favoritisme à celle fondée sur l’efficacité, le ciblage, la globalité et l’inclusion dans les politiques appliquées. De même, ont estimé les représentants du parti, la cohésion sociale doit être renforcée et les disparités territoriales et sociales réduites, parallèlement à un renforcement de la classe moyenne et l’investissement dans les ressources humaines.

Enfin, le PI juge essentiel de renforcer les capacités des entreprises, des institutions, des partis politique, de la société civile et des syndicats et de gérer raisonnablement les ressources vitales rares.


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