Oasis et arganeraies : l’ANDZOA trace ses priorités pour 2024
Les zones oasiennes et de l’arganier ont enregistré une amélioration notable au niveau de la plupart des indicateurs. En matière de création de richesse, le PIB des zones oasiennes et de l’arganier est passé de 84 à 136,5 milliards de dirhams entre 2009 et 2019, alors que le total des investissements publics a atteint 105,64 milliards de DH.
Les travaux de la 11e session du Conseil d’administration de l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA) ont été tenus, mercredi 6 avril, à Rabat. Présidé par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, cette session a été consacrée à la présentation des résultats et bilan enregistrés dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de développement des zones oasiennes et de l’arganier au cours de la période 2012-2020, les mesures prises pour mettre à exécution les résolutions et recommandations des réunions précédentes, ainsi que la validation des résultats financiers de l’exercice 2020.2
Les membres du conseil ont également validé le budget 2022 et le plan d’action à moyen terme (2022-2024), ainsi que les accords de partenariat conclus avec les différents acteurs durant la période 2020-2021. Lors de cette rencontre, le Chef du gouvernement a rappelé l’attention particulière que le Souverain attache au développement de l’ensemble du territoire national et en particulier les zones oasiennes et de l’arganier en raison de leur grande importance dans la préservation des écosystèmes, ainsi que dans la réponse aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux du Royaume.
«Depuis la présentation de sa stratégie devant Sa Majesté en octobre 2013 à Errachidia, l’Agence a pu, avec les efforts de tous les départements ministériels, établissements publics, des élus et de la société civile, réaliser des résultats très satisfaisants pour hisser ces zones au niveau national et aux standards internationaux et assurer un développement global et intégré de toute sa zone d’intervention», précise Akhannouch.
En effet, les zones oasiennes et de l’arganier ont enregistré une amélioration au niveau de la plupart des indicateurs approchant et dépassant parfois les ratios établis et ciblés dans le cadre de la stratégie d’intervention de l’Agence. Cette évolution concerne notamment le taux de pauvreté qui a significativement baissé en passant de 13,4% en 2007 à 6,8% en 2019.
En matière de création de richesse, on constate que le PIB des zones oasiennes et de l’arganier est passé de 84 à 136,5 milliards de dirhams entre 2009 et 2019, alors que 129.800 emplois ont été créés dans la zone d’action de l’agence entre 2012 et 2019. Le total des investissements publics a atteint 105,64 milliards de DH.
Concernant l’accès aux services de base, ce volet a connu une nette amélioration pendant la période 2012-2020. Le taux d’électrification rurale est passé de 94,8% à 99,39%, l’accès à l’eau potable de 80% à 94,8% et le taux de désenclavement en milieu rural de 70% à 83,45%. Notons que le volume des ressources en eau atteindra près de 1.675 million de m3 après réalisation des projets en cours.
Lors de sa présentation, Brahim Hafidi, directeur général de l’ANDZOA, a mis en exergue les réalisations importantes enregistrées au niveau de la zone d’action. Il a signalé, à cet effet, que l’ANDZOA est appelée à relever des défis majeurs durant la prochaine décennie, afin de pouvoir atteindre les objectifs stratégiques qui lui sont assignés.
C’est dans ce contexte que s’inscrit l’élaboration de sa nouvelle stratégie en cours de préparation, qui portera sur la période 2022-2030 et qui prendra en considération les orientations du Nouveau modèle de développement ainsi que tous les chantiers et réformes en cours au niveau de tous les secteurs.
Cette session s’est déroulée en présence du ministre de l’Équipement et de l’eau, du ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, du ministre de la Transition énergétique et du développement durable et du DG de l’Agence, ainsi que des membres du conseil d’administration.
Mehdi Idrissi / Les Inspirations ÉCO