Éco-Business

Nissan Juke : opération séduction

Design différent, contenu technologique plus pointu et moteur strictement essence… le nouveau Juke rompt avec son prédécesseur et cible une clientèle plus branchée, voire anticonformiste. Il va assurément plaire, même sans diesel.

Le monde change et avec lui, les attentes des clients évoluent encore plus vite. Dans l’automobile, ces changements de tendance se traduisent par une demande plus axée sur l’expérience d’utilisation et notamment le confort, la connectivité, ainsi que les technologies embarquées. C’est sur ce terrain que se positionne, le nouveau Juke qui entend perpétuer le succès de son prédécesseur, écoulé à plus d’un million et demi d’exemplaires dans le monde en une décennie ! Si le Juke, premier du nom, avait fait sensation par son look extraverti et clivant, cette deuxième génération joue une partition un brin plus sobre, mais non moins dépourvue de séduction.

Spectaculaire et consensuel
Comment conserver quelques coups de crayon osés tout en faisant l’unanimité des regards? Tel a été le dilemme des designers de Nissan lors de la refonte du Juke. Le résultat est plus que probant, puisque cette nouvelle mouture affiche toujours un profil de crossover-coupé du fait d’une ligne de pavillon comme suspendue et plongeante vers une lunette inclinée. Ce nouveau-venu change de regard grâce à une signature lumineuse inédite constituée de feux de jour finement effilés au-dessus de projecteurs ronds dotés de la technologie LED et d’un dessin en Y. Élément identitaire phare du style Nissan, la calandre en V est de mise, tandis que nervures et sculptures agrémentent les panneaux de carrosserie, y compris le toit. Ce dernier peut être de couleur différente à travers le nuancier qui propose 12 teintes dont trois en mode bi-ton. Campé, selon les finitions, sur des roues de 16, 17, voire 19 pouces, le Juke a fière allure et son profil dynamique lui promet, à son tour, de ne pas passer inaperçu. Outre des blocs de feux légèrement inspirés du Qashqai, le dessin de la partie arrière allonge visuellement le véhicule. Dans les faits, le Juke a glané 3 cm en hauteur (à 1,60 m) et surtout 7,5 cm en longueur (à 4,21 m).

Plus accueillant, mieux connecté
Aussi minime soit-elle, cette excroissance profite bien à l’habitacle qui gagne en espace aux jambes (+5,8 cm à l’arrière), en hauteur sous-pavillon et surtout en volume de chargement avec un coffre de 422 litres (+68 l). Là encore, les designers ont tout revu : dessin de la planche de bord, agencement de la console centrale, connectivité embarquée et bien sûr les habillages. D’ailleurs, l’intérieur est proposé en trois ambiances: noir intégral, noir et blanc, puis noir et orange. Question connectivité, le Juke reçoit d’office une interface Bluetooth compatible avec iPod via un port USB, tandis que dès le 2e niveau, l’écran multimédia de 8’’ intègre les plateformes Android Auto et Apple CarPlay. Puisqu’on parle d’équipement, celui du Juke est proposé en trois niveaux : Visia, Acenta et Tekna. Le premier reçoit d’emblée les sièges avant sport, les phares à LED, la climatisation, le régulateur de vitesse, l’allumage auto des phares, le capteur de crevaison et des jantes alu’ 16’’, en plus d’un arsenal sécuritaire complet incluant airbags, ABS, ESP et systèmes d’aides à la conduite dernier-cri comme la reconnaissance des panneaux, le freinage autonome d’urgence, et même l’avertisseur actif de sortie de la voie ! Le 2e niveau s’enrichit de façon conséquente avec notamment, les sièges avant chauffant, l’écran tactile 8’’, le radar de recul avec caméra, le système de parking intelligent, les rétros rabattables électriquement, le vitrage arrière surteinté et des jantes de 17’’. Campée sur des roues de 19’’ et habillée de cuir, la finition Tekna porte bien son nom en offrant la clim’ auto bizone, une sono Bose à 8 HP, l’éclairage d’ambiance, le sélecteur de modes de conduite, le détecteur de pluie, les phares antibrouillard, l’accès mains-libres et le démarrage par bouton.

De l’essence, mais pas n’importe lequel
Mécaniquement, le distributeur de Nissan suit l’orientation du constructeur qui a décidé d’oublier le diesel. Une lacune ? Non, un choix voulu et stratégique visant à réorienter les clients sur autre chose que le diesel et ses rejets nocifs pour la nature. Du coup, le capot du Juke abrite un 3 cylindres 1.0 litre DIG-T (Turbo à injection directe d’essence) de 117 ch de puissance et 200 Nm de couple. Un bloc économe puisqu’il ne consomme pas plus de 5 l/100 km en cycle mixte quelle que soit sa boîte, manuelle à 6 vitesses ou automatique à 7 rapports (DCT7). Compris entre 194.900 et 249.900 DH, les prix sont un énième argument pour le Juke qui reste un pionnier dans sa catégorie.

Jalil Bennani / Les Inspirations Éco



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