Éco-Business

Mohammed Amine Barkate : « L’accent doit être mis sur l’aspect comportemental »

Mohammed Amine Barkate. Directeur général de l’ESA

Quel est l’intérêt du repositionnement et du changement de dénomination de l’EFA ?
Le repositionnement de l’EFA s’est fait sur l’aspect pédagogique. Nous changeons de cursus et passons d’un Bac+2 à un Bac+3. L’objectif de cette évolution est de former nos étudiants sur des compétences managériales et de leur donner la possibilité de se spécialiser au niveau de la troisième année. Auparavant, on mettait à disposition des entreprises des agents de maîtrise dans le commerce et la gestion. Aujourd’hui, elles sont plus demandeuses de compétences dont le niveau est supérieur, donc nous avons voulu répondre à ce besoin. Nous sommes désormais en mesure de présenter de jeunes lauréats capables d’être des managers offrant plus de valeur ajoutée à l’entreprise. Pour marquer cette évolution, nous avons changé la dénomination de l’EFA qui devient ESA Casablanca.

Comment jugez-vous le secteur de la formation professionnelle face aux attentes des entreprises au Maroc ?
Il faut savoir qu’il y a une évolution permanente des attentes des entreprises. Les écoles peuvent y répondre, mais elles doivent être impérativement à l’écoute des exigences du marché. L’école doit intégrer l’entreprise dans son montage pédagogique, dans ses réflexions. Cela dit, j’estime personnellement que l’accent doit être mis sur l’aspect comportemental ; c’est-à-dire des codes que les écoles doivent absolument transmettre aux jeunes étudiants. Il s’agit de stages, de travaux pratiques qui permettent aux jeunes d’être en contact permanent avec les entreprises. Il y a vraiment une prise de conscience de la part des établissements.

Allez-vous étoffer votre offre de formation dans les années à venir ?
L’ESA est identifiée, depuis sa création, comme une école de commerce. Nous avons privilégié le développement dans les métiers du commerce, plutôt que dans la mise en place d’autres filières. Le campus de la CFCIM dépasse les trois hectares, donc la possibilité de créer de nouvelles écoles spécialisées dans l’ingénierie, BTP, etc. est toujours envisageable. Mais au niveau de l’ESA, nous sommes en train de développer la filière du commerce avec des spécialités métiers. 

Sanae Raqui / Les Inspirations Éco



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