Les modalités du PPP évaluées
Le département de l’Équipement lance une étude d’évaluation préalable à la réalisation et l’exploitation des nouveaux ports de plaisance sur la Méditerranée dans le cadre d’un PPP. Une vingtaine de sites ont été localisés.
Les ports de plaisance constituent un secteur qui a toujours le vent en poupe au Maroc et qui veut davantage se positionner sur la côte méditerranéenne en tant que destination fortement prisée. Jusqu’à présent, 6 sites potentiels ont été identifiés au sein de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, lesquels devront faire l’objet d’une évaluation des coûts de réalisation qui seront supportés par les partenaires public et privé, lesquels devront s’associer pour réaliser les travaux dans les sites de Sidi Lahcen, Cala Charranes, le site 7-A, Issly, Tala Youssef et Oued El Marsa. «La Direction régionale de l’équipement est à la recherche du mode de réalisation le plus avantageux et le plus adéquat pour la construction et l’exploitation de nouveaux ports de plaisance sur la Méditerranée, qui pourrait s’avérer être le PPP», indique le département de l’Équipement dans la présentation de l’étude projetée.
Six ports à l’étude
En plus des 6 sites qui feront l’objet de ladite étude, les ports de plaisance sur la côte atlantique devront pour leur part faire l’objet d’une autre étude d’évaluation des coûts, avec le souci de faire réussir les PPP envisagés pour les 6 ports qui seront construits. La rapport d’évaluation attendu devra clarifier pour chaque site le coût global prévisionnel et surtout les moyens dont disposent les parties pour assurer le suivi de ladite évaluation. Les contrats qui seront conclus devront également assurer l’insertion des projets dans un ensemble plus large de services et d’infrastructures qui seront réalisés.
Concernant l’épineuse question du volet légal du foncier, une attention particulière devra être accordée à ce sujet avec «une SA à capitaux publics qui examinera toutes les formules envisageables». Cette SA sera mise en place via un emprunt par l’État avec un financement par le budget général ou par un PPP. En attendant les plans d’investissements qui seront proposés, l’État veut avoir plus de visibilité sur la modélisation du niveau du trafic qui sera à la base des conclusions contenues dans le modèle financier proposé pour les six ports de plaisance.