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Stratégie de l’emploi. Le plan d’action de 2019

Outre la mise en œuvre du Plan national de la promotion de l’emploi, le ministère de tutelle compte assurer un soutien plus important pour la promotion de la médiation. La promotion de l’emploi régional ainsi que la facilitation de l’intégration économique des migrants sont aussi au programme.

Le département de l’emploi à l’occasion du vote de son budget sectoriel les grandes actions qui seront menées en 2019 et se basent sur un nouveau mode d’observation du marché du travail ainsi que sur l’évaluation des programmes d’emploi en cours. Au niveau régional, ce sont actuellement 9 régions qui ont entamé l’élaboration de leurs plans régionaux d’emploi et reposent sur l’amélioration de l’employabilité et le renforcement de l’auto-emploi, le suivi du marché régional ainsi que le renforcement des capacités des acteurs locaux. Concernant le programme «Tahfiz», l’État devra procéder à la hausse du nombre des salariés à 10 au lieu de 5 pour pouvoir bénéficier des avantages prévus par le programme, de même que sa durée a été prorogée jusqu’à fin 2022. Les coopératives devront aussi intégrer le circuit des entités bénéficiaires du programme Tahfiz. Jusqu’à fin septembre 2018, le nombre des chercheurs d’emploi qui ont bénéficié du programme Idmaj avoisine 78.000 alors que ceux inscrits dans le cadre du programme Taahil s’élèvent à 20.000. Pour les chercheurs d’emplois qui optent pour l’étranger, les statistiques du département de tutelle montrent qu’entre 2017 et 2018, le nombre est passé de 10.650 à 21.589. Cet engouement a poussé les responsables à prôner le renforcement des mécanismes de recherche d’emplois en dehors du Maroc ainsi que le traitement des offres d’emplois émanant essentiellement des pays comme le Qatar, les Émirats, l’Espagne, la France, le Canada et le Bahreïn. «Des rencontres se sont tenues avec plusieurs responsables en charge de la gestion du flux des migrants en vue de prospecter les nouveaux emplois ainsi que la mise en place de mécanismes d’accompagnement des travailleurs marocains à l’étranger.
 
Des observatoires régionaux
Une étude a été lancée pour l’instauration d’observatoires régionaux de l’emploi, laquelle sera accompagnée par la préparation d’une structure de veille «en vue d’assurer la coordination des interventions et la réalisation de la convergence entre les producteurs d’information et d’études sur le marché de l’emploi», indique la feuille de route du ministère. Le passage des jeunes diplômés au marché de l’emploi fera aussi l’objet d’une étude, laquelle sera le prélude d’une série d’évaluations qui seront réalisées au cours de l’année 2019. Il s’agit d’études d’impact sur la travail décent et le parachèvement du diagnostic qui a été entamé pour l’emploi des sans-diplômés. Dans ce registre du respect des conditions légales du travail, ce sont 17.013 visites d’inspections qui ont été réalisées pour la protection des droits de la femme dans les lieux de travail, de même qu’une dotation d’1 MDH sera allouée au soutien des projets des associations travaillant dans ce domaine de de la protection des femmes. Au cours de cette année, ce sont 43 demandes de subvention qui ont été adressées selon les statistiques du ministère. La lutte contre le travail des enfants sera également en ligne de mire, avec 263 visites et 2.824 observations qui ont été adressées aux employeurs qui ne respectent pas l’âge légal de recrutement. 

7 conventions collectives préparées

Pour la cruciale question du dialogue social, le plan d’action englobe la mise en œuvre de 7 conventions collectives qui ont été déposées durant cette année, de même que la signature de 133 protocoles d’accords, sans oublier la finalisation d’un guide de référence sur la négociation collective. Le bilan dressé par le département de l’Emploi montre aussi que 12 réunions de la commission du secteur privé ont eu lieu avec comme objet «les mécanismes de la négociation de la résolution des litiges, les libertés syndicales, la protection sociale et la législation du travail», comme l’indique le rapport de la Commission des secteurs sociaux au sein de la Chambre des représentants. Concernant les instances tripartites, des normes de références pour le fonctionnement de ces structures ont été adoptées, lesquelles insistent sur l’activation des comités restreints qui sont chargés du suivi des recommandations prises par ces instances.


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