La demande intérieure augmente de 3%
Quant à la consommation finale des administrations publiques, elle a connu une hausse de 0,8% au lieu de 3,2%, avec une contribution à la croissance de 0,2 point au lieu de 0,6 point.
Hausse de l’investissement brut
L’investissement brut (formation brute de capital fixe et variations de stocks) a affiché une augmentation de 5% au lieu d’une baisse de 5,4% durant la même période de l’année précédente, avec une contribution à la croissance de 1,4 point au lieu d’une contribution négative de 1,7 point.
De leur côté, les exportations de biens et services ont affiché une hausse de 6,3% durant le premier trimestre 2016 au lieu de 6,8% en 2015. Les importations, elles, ont augmenté de 8,7% au lieu d’une baisse de 4,1%. Dans ces conditions, les échanges extérieurs de biens et services ont dégagé une contribution négative à la croissance, se situant à 1,6 point au lieu d’une contribution positive de 4,3 points en 2015.
Stabilité de l’épargne
Le PIB a enregistré une augmentation de 2,9% au lieu de 7,8% et l’augmentation des revenus nets reçus du reste de monde de 7,1% au lieu d’une baisse de 7,5%. Le revenu national brut disponible a connu, quant à lui, une progression de 3,1% au lieu de 6,9% durant le premier trimestre de l’année 2015.
Avec une consommation finale nationale en valeur en progression de 2,9%, le même taux enregistré une année auparavant, l’épargne nationale s’est stabilisée à 28,8% du PIB.
L’investissement brut avait contribué à 31% du PIB comparé à 3,5% en 2015 le besoin de financement de l’économie nationale a connu de son côté une légère hausse, passant de 1,7% du PIB à 2,2%.