La CGEM lance l’initiative “Business solidaire”
Suite à un sondage réalisé auprès de ses membres pour mesurer l’impact de la crise du Covid-19 sur leur activité, la Fédération du commerce et services (FCS) de la CGEM lance l’initiative “Business solidaire”.
Cette action sera gérée à travers une plateforme qui fera office de vitrine, et où chaque entreprise pourra présenter son offre à un tarif optimisé, ou à titre gracieux pour les membres souhaitant gagner en visibilité.
S’inscrivant dans le cadre d’une approche de cohésion inter-entreprises, l’initiative permettra ainsi aux membres de la FCS de bénéficier de certaines prestations à des prix réduits, d’une part, et d’avoir une visibilité sur un chiffre d’affaires éventuel afin de préserver leur viabilité et leurs emplois, d’autre part.
“Nous sommes appelés à faire preuve de responsabilité et de solidarité inter-entreprises afin d’atténuer les conséquences néfastes de la crise du Covid-19. “Business Solidaire” vise ainsi à promouvoir la survie des Petites et moyennes entreprises membres de notre fédération, sans oublier l’élan de solidarité inter-membres relatif aux délais de paiement ” souligne Bouchra Outaghni, présidente de la FCS.
A noter que la FCS compte plus de 1.960 membres et 62 associations professionnelles. Les résultats préliminaires du sondage mené montrent que 92,1% des entreprises participantes considèrent que l’impact du Covid-19 est élevé sur leur activité. En effet, 64% estiment avoir subi, en 3 semaines, une baisse de chiffre d’affaires variant entre 30 à 70%, tandis que 24,3% sont en arrêt d’activité. A ce jour, 72,6% ont recouru aux mesures d’aide proposées par la CNSS, 57,4% se sont orientées vers les mesures proposées par la DGI.
S’exprimant sur l’après coronavirus, 45,4% affirment n’avoir aucune visibilité sur le niveau de l’activité en 2021 comparativement à 2019, tandis que 34,4% estiment que le niveau de l’activité serait inférieur à celui enregistré en 2019. 37,5% estiment que la reprise de l’activité normale nécessite 6 mois à partir de la levée du confinement, 36,9% pensent que la reprise ne se fera qu’après un an.