L’économie marocaine dans le vert selon OBG
Selon des estimations de Mohamed Boussaid, la croissance économique marocaine en 2016 aura «des résultats contrastés» à cause, essentiellement, d’un déficit pluviométrique majeur. En effet, les mauvaises récoltes ont affecté les recettes fiscales autant que le pouvoir d’achat de nombreux ménages dépendant de ce secteur.
Néanmoins, grâce aux performances des secteurs industriels et tertiaires, «l’économie marocaine est en croissance (…) légèrement en dessous de 2% pour 2016», a déclaré Mohamed Boussaïd.
Le ministre a rappelé que la Ligne de précaution et de liquidité a été renouvelée par le Fonds monétaire international, «malgré une augmentation constante de la dette publique depuis la crise mondiale». Boussaid a assuré, dans cette perspective, que la dette publique a été stabilisée en 2015, aux alentours de 63% du PIB, et va décroître à partir de 2017.
Au cours de cette année, le gouvernement marocain a continué sa stratégie d’industrialisation, notamment dans les métiers mondiaux, où il enregistre de bons résultats. Dans l’automobile, dans le sillage de l’installation de Renault, le Groupe PSA Peugeot Citroën a annoncé, en 2015, son intention d’installer une usine à Kenitra. Des résultats similaires ont été enregistrés dans l’aéronautique avec des investissements supplémentaires de la part de leaders mondiaux.
L’équipe d’OBG a notamment rencontré Aziz Rabbah, ministre de l’Équipement, du transport et de la logistique, et Hakima El Haite, ministre chargé de l’Environnement.