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Innovation publique : un partenariat pour moderniser l’écosystème des retraites

Le ministère de la Transition numérique et la Caisse marocaine des retraites lancent un programme d’innovation publique dédié au secteur des retraites. L’objectif est de structurer un écosystème collaboratif entre institutions et startups pour améliorer les services, optimiser la gestion et accompagner l’évolution des besoins des usagers.

Le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration et la Caisse marocaine des retraites (CMR) ont signé une convention de partenariat visant à initier un programme d’innovation publique dédié au secteur des retraites. Cet accord, conclu sous la supervision d’Amal El Fallah Seghrouchni, ministre de tutelle, et de Lotfi Boujendar, directeur de la CMR, s’inscrit dans la dynamique nationale de modernisation de l’administration et de renforcement de la protection sociale.

Structurer une innovation ciblée sur les enjeux des retraites
Cette initiative intervient dans le cadre des orientations royales en matière de consolidation des filets sociaux et ambitionne d’apporter une réponse concrète aux défis stratégiques et opérationnels liés à la gestion des retraites. Elle vise à fédérer les efforts des différents acteurs concernés autour d’un cadre d’innovation ouvert, permettant l’émergence de solutions technologiques à forte valeur ajoutée, au service des affiliés et des pensionnés.

L’approche retenue repose sur une logique de partenariat étroit entre institutions publiques et écosystème d’innovation, avec une attention particulière portée à l’usage des données comme levier de transformation.

L’objectif est d’identifier, tester puis déployer des produits et services numériques capables d’optimiser l’expérience des usagers tout en contribuant à l’efficience des systèmes de gestion.

Un cadre pour l’émergence d’un écosystème collaboratif
Outre l’amélioration des services, la convention ambitionne de renforcer les passerelles entre la CMR et les startups locales, en facilitant les synergies autour de projets communs.

Il s’agit de promouvoir un environnement favorable à l’innovation, dans lequel les jeunes entreprises technologiques pourront expérimenter et proposer des solutions concrètes aux problématiques de la retraite publique, dans le respect du cadre légal en matière de données personnelles et de sécurité de l’information.

Cette démarche s’inscrit dans une volonté plus large de renouveler les modalités de dialogue entre administration et innovation privée, avec en ligne de mire une administration plus agile, plus inclusive et plus proche des attentes des citoyens.

Vers une modernisation progressive et coordonnée
La signature de cette convention marque une première étape dans un processus amené à s’élargir. Elle reflète la volonté des pouvoirs publics de structurer l’innovation dans des secteurs sensibles et historiquement peu investis par les dynamiques technologiques.

Le programme qui en découlera devra permettre de tester des solutions concrètes en environnement réel, et d’en évaluer les impacts avant une éventuelle généralisation.

À travers cette initiative, l’administration confirme ainsi son orientation vers un modèle de gestion plus ouvert, axé sur la donnée, l’innovation et la coopération avec les écosystèmes émergents. Un signal fort dans un contexte de réforme structurelle des régimes de retraite et de transformation numérique de la sphère publique.

Sanae Raqui / Les Inspirations ÉCO



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