Développement durable : la Fondation OCP mise sur l’équité
En 2024, la Fondation OCP a démontré que l’innovation sociale, scientifique et éducative peut irriguer durablement les territoires, au Maroc comme à l’international. Présente dans 13 pays, avec plus de 89.000 bénéficiaires et 221 projets soutenus, elle a maintenu un engagement multidimensionnel articulé autour de l’éducation, de l’inclusion, de la recherche et de la résilience climatique. Une action structurante, fondée sur l’écoute des besoins, la co-construction avec les communautés et la recherche d’un impact mesurable.
Au service des communautés, mais aussi du savoir, de la résilience climatique, de l’inclusion sociale et de l’entrepreneuriat, la Fondation OCP a mené en 2024 plus de 221 projets répartis dans 13 pays, mobilisant 281 partenaires et touchant 89.446 bénéficiaires directs. Un engagement chiffré, mais avant tout incarné.
Une ambition éducative à large spectre
L’éducation reste le pilier fondamental de l’action de la Fondation. 75.234 bénéficiaires, dont 54 % de femmes, ont été accompagnés dans le cadre de programmes éducatifs ciblant aussi bien les élèves que les enseignants et les étudiants. 9.400 équipements pédagogiques ont été distribués dans les classes préparatoires publiques (CPGE), tandis que 3.178 personnes ont bénéficié de formations, dont 76% de femmes.
De plus, la Fondation a soutenu 52 enfants en situation de handicap via des auxiliaires formées, tout en lançant un projet pilote pour digitaliser les tests linguistiques dans les CPGE. Quatre centres ont ainsi été équipés de laboratoires de langues immersifs, avec des logiciels d’apprentissage du français et de l’anglais.
Des pôles d’excellence au service du savoir
L’accompagnement des établissements d’élite se poursuit également. Le Lycée Mohammed VI d’Excellence (LM6E) à Benguérir et le Lydex Rabat, intégrant un programme sport-études, ont respectivement accueilli 1.319 et 87 élèves. Ces établissements, gérés par l’Association pour la promotion d’une éducation d’excellence (APEE), visent à former les futurs leaders marocains dans un environnement d’excellence.
Dans le supérieur, 4.052 boursiers (dont 2.376 filles) marocains et subsahariens ont été accompagnés pour intégrer des universités de haut niveau au Maroc et à l’étranger, via la Fondation Ibn Rochd pour les sciences et l’Innovation (FIRSI). Par ailleurs, 48.784 femmes ont bénéficié d’un accompagnement dans les différents programmes. Dans l’entrepreneuriat social, elles représentent 71% des coopérants soutenus. Dans la recherche, 34% des bénéficiaires sont des chercheuses.
Cette approche s’est aussi étendue aux projets internationaux, dont 63% des bénéficiaires des actions menées au Sénégal, Malawi ou encore Zimbabwe, sont des femmes. Le soutien à la Maison des femmes de Sandiara ou encore la remise de matériel à des radios rurales en Guinée témoignent de cet ancrage territorial par le genre.
La science comme levier de transformation durable
Le Centre national de digitalisation de l’enseignement (CNDE), appuyé par la Fondation, a finalisé 62 projets et engagé 86 nouveaux projets éducatifs. Dans le champ de la recherche appliquée, 153 projets R&D ont été accompagnés, mobilisant 612 chercheurs, dont 48% de femmes.
En parallèle, 1.530 personnes ont été formées dans des disciplines allant de l’agriculture durable à l’intelligence artificielle.
La Fondation a soutenu 21 fonds de recherche gérés par l’UM6P, couvrant un large éventail de thématiques, des plantes médicinales à l’énergie atomique, en passant par les sciences sociales, la biotechnologie ou encore l’océanographie. 125 experts ont été mobilisés pour évaluer ces projets dans le cadre de 23 comités scientifiques.
Une réponse proactive aux urgences
En réponse au séisme d’Al-Haouz, la Fondation a rapidement déployé des solutions structurelles, 436 classes modulaires ont été reconstruites, avec 263 salles de cours modernisées, 100 blocs sanitaires et 26 bureaux administratifs.
En parallèle, un prototype d’école durable a été conçu en partenariat avec l’UM6P, intégrant des matériaux locaux pour favoriser une reconstruction résiliente et écoresponsable. Pour mener à bien ses missions, l’approche de la Fondation repose sur une logique participative, identifier les besoins avec les communautés, co-construire les réponses, et accompagner leur autonomisation.
Cette méthode est renforcée par une stratégie de Communication pour le Développement (C4D), centrée sur l’écoute active, l’inclusion des bénéficiaires et l’évaluation continue des résultats. Loin d’être un simple levier institutionnel, la communication est envisagée comme une interface vivante avec les territoires.
En matière de développement, l’année 2024 a été marquée par une évolution de l’identité visuelle de la Fondation, qui reste alignée sur celle du Groupe OCP, et lancé sa chaîne YouTube pour mieux faire connaître ses actions. En partenariat avec la Story School de l’UM6P, elle a également redéfini sa stratégie narrative pour traduire son impact par des récits incarnés et accessibles.
En conjuguant action locale et projection internationale, la Fondation OCP confirme sa vocation de levier stratégique du développement durable au Maroc. Ses interventions, mesurées, évaluées et documentées, illustrent une démarche où le service, la science et la solidarité s’articulent autour d’un seul impératif, l’humain.
Maryem Ouazzani / Les Inspirations ÉCO
