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Crédit Agricole du Maroc : Un emprunt obligataire de 600 MDH

La présente émission a pour objectif de renforcer les fonds propres réglementaires de la banque./DR

 
L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a visé, vendredi, une note d’information relative à l’émission par le Groupe Crédit Agricole du Maroc (CAM) d’un emprunt obligataire subordonné de 600 MDH.

Selon un communiqué de l’AMMC, cette opération porte sur l’émission de 6.000 obligations subordonnées d’une valeur nominale de 100.000 DH, répartis en 8 tranches, dont quatre cotées et quatre non cotées à la Bourse de Casablanca.

D’une maturité de 7 ans, les quatre premières tranches offrent une prime de risque entre 90 et 110 points de base, avec des taux d’intérêt fixe et révisable annuellement.

Les quatre autres, d’une maturité de 10 ans, offrent, quant à elles, une prime de risque entre 100 et 120 points de base, ajoute la même source, notant que la période de souscription s’étalera du 28 au 30 septembre inclus.

La présente émission a pour objectif de renforcer les fonds propres réglementaires de la banque et, par conséquent, améliorer ses ratios prudentiels (solvabilité et liquidité), outre l’amélioration de l’adossement de son bilan en augmentant la duration de ses ressources, souligne CAM dans la note d’information relative à l’opération.

Le programme obligataire subordonné vise aussi la couverture des besoins de trésorerie de la banque en prévision des remboursements des dettes subordonnées (ex Bons CNCA) arrivant à échéance d’un montant initial de 1,5 MMDH, montant échu (880 MDH remplacé par la première opération de 900 MDH) et le montant restant à refinancer est de 600 MDH et sera remplacé par l’opération sujet de la présente note d’information.

Cette émission obligataire est réservée aux investisseurs qualifiés de droit marocain. La limitation de la souscription aux investisseurs qualifiés de droit marocain a pour objectif de faciliter la gestion des souscriptions sur le marché primaire.

L’obligation subordonnée se distingue de l’obligation classique en raison du rang de créance contractuellement défini par la clause de subordination. L’effet de cette clause de subordination étant de conditionner en cas de liquidation de l’émetteur le remboursement de l’obligation au désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.


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