Éco-Business

Chambre de commerce Casablanca-Settat. Le projet de réforme avancé à 75%

Dans le cadre de la réforme des Chambres de Commerce marocaines, la Chambre de commerce, d’industrie et de services Casablanca-Settat (CCISCS) a réussi à atteindre le stade de 75% des chantiers dictés par cette réforme.

Dans le détail, la CCISCS a réussi à 100% la réforme du chantier de mise en place des mécanismes de bonne gouvernance. En ce qui concerne l’implémentation et le développement des prestations et espaces d’entreprises, il est avancé à 75%, indique Yassir Adil, président de la Chambre.

La Chambre de commerce est par ailleurs dans la phase d’élaboration de sa stratégie de communication sur laquelle elle s’adossera pour rehausser son image, que ce soit au niveau national ou international.

La CCISCS, nous explique Yassir Adil, est également en avance dans la mise en place de projets économiques générateurs de ressources, à savoir le projet de zone industrielle, l’Institut de management digital de Casablanca qui est dans sa phase finale et la mise en place d’un incubateur de PME-TPE dans la région.

En attendant la finalisation des différents chantiers, la CCISCS est sur plusieurs autres fronts. En 2019, la Chambre a réalisé 40 rencontres de sensibilisation avec les associations professionnelles et a reçu 32 délégations étrangères dans le cadre de son rôle consulaire avec plus de 11 rencontres B2B avec plusieurs pays. L’organisme a également achevé l’année par 73 participations aux conseils d’administration et réunions techniques dans différentes préfectures de la région de Casablanca-Settat.

Pour rappel, les axes de la réforme des chambres de Commerce, s’articulent autour de trois principales orientations. D’abord, la mise en place de mécanismes de bonne gouvernance au sein de la Chambre en vue du passage des CCIS au contrôle d’accompagnement conformément à la loi n°69-00 relative au contrôle financier de l’État sur les entreprises et autres organismes publics. Ensuite, il s’agit du déploiement de prestations de service d’intérêt général et d’intérêt concurrentiel répondant aux besoins des ressortissants et des spécificités de la région. Le troisième axe de la réforme est, enfin, relatif à la réalisation de projets économiques générateurs de ressources permettant le renforcement de l’autonomie financière des CCIS et de leur fédération dans l’avenir.



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