Cap Hospitality: une caravane a sillonné le Maroc (VIDEO)
Le Cercle des ÉCO a organisé le 7 novembre une table ronde sous le thème de «Cap Hospitality, une opportunité pour moderniser le secteur touristique». Y ont participé Hind Driouech, directrice exécutive en charge du Marché de l’Entreprise d’Attijariwafa bank, Imad Barrakad, directeur général de la Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT), et Salma Bellamine, directrice exécutive du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement. La rencontre était modérée par Meriem Allam, directrice de la publication du journal Les Inspirations ÉCO.
«Une caravane a sillonné le pays pour expliquer le fonctionnement, dans le détail, de ce mécanisme, comment s’y inscrire. Ce travail de fond a permis de recueillir les remarques des uns et des autres, pour pouvoir corriger, aider et conseiller. Beaucoup se demandaient si cela ne concernait que la rénovation, si les hôtels fermés y avaient droit, si l’initiative couvrait les projets d’extension… La réponse est oui. Le mécanisme, tel qu’il a été pensé, est global et intégré», explique Imad Barrakad.
Les questions ont aussi amené les acteurs à préciser comment un dossier déposé sera traité par la banque. L’importance du secteur ressort de ces expériences. Il réalise de bonnes performances et attire de nouveaux investisseurs, qui peuvent éventuellement vouloir reprendre un établissement fermé. Une unité mal entretenue tire vers le bas toute la destination, tout le Maroc. C’est pourquoi il importe de leur offrir, comme aux touristes, un produit conforme à leurs exigences.
Hind Driouech rappelle pour sa part que la caravane a été organisée dans une démarche proactive, qui a complété un évènement national qui s’était tenu à Casablanca avec la présence d’une centaine d’opérateurs touristiques. «Il s’agit d’un partenariat public-privé pour accompagner au plus près, qui se fait dans la concertation depuis ses origines. Dans une démarche de vouloir mieux faire, nous sommes allés vers les opérateurs, là où ils sont, suscitant un engouement très fort. Dans chaque ville, ce n’était pas moins de 60 à 70 opérateurs qui venaient. Des réunions de 1 h 30 devenaient des réunions de 2 h 30. Cette table ronde est d’ailleurs un moyen d’apporter des informations à ceux qui n’ont pu se déplacer».