Campagne agricole 2014-2015 : Année record à 115 MQx
L’Agriculture nationale peut se targuer d’avoir des résultats solides. La campagne agricole 2014-2015 a en effet été le prolongement des exploits observés durant la campagne précédente, au terme de laquelle un record à 100 millions de quintaux (MQx) de céréales a été réalisé.
Ce record a été battu puisque le secteur a dépassé ce niveau de 15MQx supplémentaires. Le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime, qui livre ses résultats dans sa note stratégique pour le mois de février 2016, impute ces performances aux efforts fournis par les agriculteurs et à l’engagement permanent dont ses services ont fait preuve tout au long de la campagne. Ces efforts ont également permis, pour les cultures sucrières, de dépasser les réalisations de l’année précédente de +25% à 4 millions de tonnes grâce à l’augmentation des superficies cultivées et l’élargissement de la moyenne de productivité. De même, les cultures maraîchères s’imposent avec une production de plus de 7,6 millions de tonnes.
Parmi ces cultures, celles relatives aux primeurs représentent 2 millions de tonnes dans le total cultivé. Ces dernières connaissent depuis 2008 (années durant lesquelles via un programme une attention particulière leur a été accordée, en vue de leurs potentialités à l’export) des améliorations au niveau de leur capacité productive et de la diversité de l’offre. Ces améliorations ont été nourries en corrélation avec les besoins des marchés internationaux et répondent désormais aux normes de qualité internationales et aux calendriers d’exportation.
Par contre, les productions d’agrumes et d’oliviers pour la campagne 2014-2015 ont réalisé des contreperformances respectivement de -14% et -27%, soit 1,91 et 1,14 millions de tonnes. Le phénomène naturel d’alternance est à blâmer, conséquence directe de la campagne exceptionnelle qu’a été 2013-2014, campagne durant laquelle la productivité anormalement élevée des superficies exploitées a conduit à son épuisement. Autre conséquence de cette productivité, bonne cette fois-ci, le rendement animal, qui a vu le niveau de la production laitière augmenter de +4,5% et celui des viandes rouges de +2%.
