Béni Mellal-Khénifra: Tous les préalables réunis pour un essor garanti !
La région Béni Mellal-Khénifra regroupe l’ancienne région de Tadla-Azilal et les provinces de Khénifra et Khouribga. A Béni Mellal, Fquih Ben Salah, Azilal, Khénifra et Khouribga, le potentiel est indéniable, dans des secteurs tels que l’agriculture, les mines, l’artisanat, le tourisme, mais aussi l’énergie et l’eau. Bref, la région présente un potentiel de développement prometteur.
Créée dans la foulée de la dynamique de régionalisation et de déconcentration, portée par le dahir du 4 septembre 2015, la région Béni Mellal-Khénifra regroupe l’ancienne région de Tadla-Azilal et les provinces de Khénifra et de Khouribga.
Sur le plan administratif, cette région comprend cinq provinces et, donc, autant de niches de développement économique. A Béni Mellal, Fquih Ben Salah, Azilal, Khénifra et Khouribga, le potentiel est indéniable dans des secteurs tels que l’agriculture, les mines, l’artisanat, le tourisme, mais aussi l’énergie et l’eau.
Et si, aujourd’hui, elle ne représente que 5,8% du PIB national, Béni Mellal-Khénifra a tout pour monter en gamme en captant davantage d’investissements et créant bien plus d’emplois.
Preuve en est que, sur la seule année 2020, et en dépit de la crise sanitaire qui a laminé l’économie dans son ensemble, ce territoire a réussi à tirer son épingle du jeu, en attirant des investissements d’une valeur de 10 MMDH, selon les données de la Commission régionale unifiée d’investissement.
D’après la même source, les 208 projets d’investissements, validés par cet organisme au cours de l’exercice écoulé, concernent l’ensemble des cinq provinces de la région, sans exception.
Les atouts de la région
Ainsi, la région de Beni Mellal-Khenifra, qui connaît une réelle dynamique de développement économique et social, est susceptible d’améliorer, à terme, son positionnement, et se hisser parmi les régions les plus attractives et compétitives du royaume.
S’étendant sur une superficie de 28.000 km², la région est composée de cinq provinces et 135 communes, pour une population de 2.581.527 habitants, ce qui représente environ 8% de la population totale du Maroc.Elle se caractérise par sa situation au cœur du royaume et sa proximité avec les grands pôles nationaux (Casablanca, Marrakech, Rabat, Meknès-Fès), qui se situent dans un rayon de 300 km, et concentrent la moitié de la population du pays.
Une position qui permet à ses entreprises et ses produits d’accéder à un marché potentiel de consommation de grande envergure. La région dispose, par ailleurs, d’infrastructures structurantes, appelées à accroître son attractivité, telles que l’aéroport de Beni Mellal et l’autoroute Beni Mellal-Casablanca.
Ces infrastructures sont amenées à être renforcées par d’autres projets autoroutiers, en cours d’études, devant relier la Région à Marrakech et au pôle Fès-Meknès, outre le projet ferroviaire qui assurera la liaison entre la ville de Beni Mellal et le pôle économique de Casablanca, via la ville de Khouribga.
Des projets structurants
La région a adopté son Schéma régional d’aménagement du territoire (SRAT), un document de référence, qui porte sur une période de 25 ans (2021-2045), et définit les orientations stratégiques de développement intégré et durable des espaces projets de la région, le Dir, le plateau, la plaine et la montagne.
Le SRAT projette la réalisation de 250 projets structurants et 30 mesures d’accompagnement, avec un montant d’investissement global estimé à 130,2 MMDH. Ces projets portent sur la réalisation d’infrastructures et d’équipements communaux, la mise à niveau des centres urbains, l’amélioration de l’environnement, les changements climatiques et les énergies renouvelables ainsi que la gestion de l’eau.
Ceci, sans occulter le domaine de la santé, le tourisme, la culture, le sport et, d’une manière générale, les disparités territoriales et le développement économique et humain, dans ses divers aspects.
Dans le même ordre d’idées, le Conseil de la région a établi son plan de développement régional (PDR), qui mobilisera un montant d’investissements de 6.245 MMDH, avec une participation de la région à hauteur de 43%, pour la réalisation de projets ayant trait à l’industrie, au commerce et aux services.
L’environnement, les infrastructures de transport et logistique, l’alimentation en eau potable, le désenclavement du monde rural, la création de zones logistiques, la culture, le sport, la santé, le tourisme et la mise à niveau des centres émergents, constituent autant de domaines qui seront également impactés par ce Plan de développement régional.
L’investissement en hausse
En dépit des effets de la crise sanitaire, la Commission régionale unifiée d’investissement (CRUI) de la région Beni Mellal-Khenifra a examiné, au cours de l’année 2020, 208 projets d’investissement, et a approuvé 133 d’entre eux, soit une augmentation de 68% par rapport à 2019.
Ces différents projets permettront de mobiliser une enveloppe d’environ 10 MMDH d’investissements, avec, à la clé, plus de 5.600 emplois prévisionnels directs permanents.
Cette tendance haussière semble se confirmer, au titre des cinq premiers mois de l’année 2021, puisque la CRUI a validé 83 projets, avec une augmentation de 135% par rapport à la même période de l’année 2020. La CRUI a pu également réduire le délai moyen de traitement des dossiers d’investissement à moins de six jours.
Notons qu’à Béni-Mellal-Khénifra, l’industrie agro-alimentaire tire avantageusement profit de la mise en place de l’agropole et du Fonds régional d’appui à l’investissement et la création d’emplois. Les industries chimiques et para-chimiques ne sont pas en reste, stimulées, notamment, par les investissements d’OCP Group.
C’est dire que la dynamique positive, enclenchée dans la région, est appelée à s’accélérer, sous l’effet de la concrétisation de la déclinaison régionalisée du Nouveau modèle de développement, grâce aux efforts des pouvoirs locaux, mais aussi à la confiance et la persévérance du secteur privé.
La rédaction