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Assemblées annuelles BM/FMI : le Maroc insiste sur le financement de l’éducation

Les séquelles sociales et économiques découlant du Covid-19 continuent de peser lourdement. Une thématique autour des pertes en matière d’apprentissage, liées à la pandémie, était au cœur des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI, le jeudi 13 octobre. 

Une délégation du ministère de l’Économie et des finances, conduite par Faouzia Zaaboul, directrice du Trésor et des finances extérieures, a pris part, du 12 au 16 octobre à Washington, aux travaux des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale (GBM) et du Fonds monétaire international (FMI). À cette occasion, elle a participé, en sa qualité de gouverneur suppléant pour le Maroc, au dîner informel des gouverneurs des pays membres du Comité de développement du GBM et du FMI, jeudi 13 octobre. Dîner au cours duquel la thématique des pertes en matière d’apprentissage, liées à la pandémie du Covid-19, a été mise en avant. Et dans son allocution prononcée au nom du groupe de pays représentés par le Maroc, elle a mis l’accent sur «l’importance de prioriser les discussions sur le financement de l’éducation, au même titre que celles concernant le changement climatique, en identifiant des sources et des modalités de financement nouvelles et innovantes».

Un chemin pour le redressement
Faouzia Zaaboul a, le lendemain, fait une déclaration devant le Comité de développement du GBM et du FMI, au nom du groupe de pays constitué, outre le Maroc, de l’Afghanistan, de l’Algérie, du Ghana, de l’Iran, du Pakistan et de la Tunisie. Une déclaration dans laquelle elle a souligné qu’il est nécessaire de mettre en œuvre une stratégie intégrée visant à intensifier le financement climatique dans les pays clients du GBM.

Elle a également rappelé l’importance d’adopter une stratégie globale et efficace pour faire face à la crise alimentaire et énergétique. La délégation marocaine a également pris part à deux réunions du Caucus africain avec la directrice générale du FMI et le président du GBM, lesquelles se sont tenues, respectivement, les 15 et 16 octobre. Lors de ces rencontres, les gouverneurs africains auprès du GBM et du FMI ont porté leur attention sur les défis auxquels sont confrontés la plupart des pays du continent, à savoir le surendettement, l’insécurité alimentaire et énergétique, l’intégration régionale et l’adaptation aux changements climatiques.

Par ailleurs, les deux institutions de Bretton Woods, du fait de leur positionnement de référence, sont appelées à intensifier leur appui aux pays africains dans leurs efforts visant à limiter les conséquences à long terme des chocs exogènes. Rappelons que, lors de la réunion de travail tenue la veille, la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, accompagnée de Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, a confirmé l’importance de la tenue au Maroc, l’année prochaine, des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI. Avec Jouahri, les échanges ont par ailleurs porté sur les relations de coopération entre les deux parties.

Kenza Aziouzi / Les Inspirations ÉCO

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